At the beach

En ce moment, Haricot n'apprécie pas d'être sale. Il se frotte vigoureusement les mains pour les débarasser de la saleté à table, se gratte le postérieur d'un air ennuyé si d'aventure sa couche est mouillée, s'essuie le nez dans le doudou si le mickey pendouille (snif). Bon, mais comme un bébé reste un bébé, il n'a aucun complexe de contradiction. Il peut se rouler dans la terre, la manger par poignées et estimer que tout se trouve dans le jardin est propre. Le chat aussi par extension.
Comme ce WE il a fait très beau dimanche, j'ai précisément choisi ce jour-là pour tenter un Lampaul ploudalmezeau-brest-lampaul ploudalmezeau, avec toute la petite famille, histoire de me rendre chez ces tortionnaires d'ikéha quand tout le monde serait à Brest 2008. Sauf que le dimanche, ikéha, c'est fermé. Pourquoi pensais-je que c'était ouvert ? Pourquoi ai-je soutenu mordicus à Nereij que j'en étais sûre certaine à 100% ? Je ne sais pas, mais j'ai dilapidé un bon paquet de crédibilité, ainsi que de l'essence pour rien... Pour rien, non, pas pour rien ! Au moins on s'est baladé en campagne et j'ai pu admirer la route que je fais chaque jour avec un émerveillement renouvellé (histoire de ne pas croiser le regard furibond de Nereij).
Après ça, on est tout de même allé à la plage. Haricot était super content. Sur le coup quand la voiture s'est arrêtée, il s'est peut-être demandé pourquoi on était parti de la maison pour y revenir, mais comme il est sympa, il a fait mine d'être juste content qu'on le détache.
Il faisait super chaud. J'avais sorti les marcels et Nereij le maillot. On s'est planté dans le sable avec un parasol et les jouets de plage. Puis on a bien rigolé.
Parce que le Haricot, après avoir lâché un "DAAAAAAAAAAA !" de "je suis trop heureux, visez-moi ce SABLEUH !!!", il a déchanté. Eh oui, le sable, ça colle un peu aux pattes.
Ah, il avait l'air malinou assis sur ses fesses, avec les pieds et les mains en l'air.