érigée en absoluité de l’échec,
tu respires cette brise venue de ta jeunesse,
dans un monde où rien n’est révolu.
L’extase mélancolique
est teintée d’esthétisme,
car tu fais de l’art
avec les remugles de ta tristesse.
Tes larmes ont un air de triomphe,
mais contre qui, contre quoi ?
Au sein même de la défaite,
tu sens que ton cœur crie victoire.
Mais ta délivrance ne peut venir
de l’extinction du désir.
***
Fabien Sanchez (né en 1972 à Montpellier) – Les Illusions des vivants (Tarmac, 2019)