Porsche est passé maître dans l'art de la segmentation granulaire de ses lignes de produit. Aux versions S et GTS sont venues s'ajouter depuis 2017 le label T, d'abord sur la 911, puis fin 2018 sur Boxster et Cayman. Les listes d'options sont étudiées avec un soin extrême pour ménager un espace exclusif et, logique commercial oblige, amener l'amateur à dépenser plus.
Le Cayman T applique donc la même recette que la Carrera T: motorisation de base, cocktail d'options ciblé sur une certaine définition du purisme, et prix à un jet de pierre de la version S.
Cet essai est mon premier contact avec le "petit" flat-four de 1998 cm3. Sur le papier, les spécifications sont en ligne avec les 4 cylindres en ligne 2.0 litres turbo qui propulsent les compactes sportives:
Je n'avais pas été particulièrement charmé par le 2.5L équipant le 718 Boxster GTS, et mes premiers kilomètres d'autoroute avec le 718T me rassurent un peu. Le timbre du flat-four vers 3000 t/min est plus rauque, moins caricaturalement subaru-esque, un des points faibles relevés sur la 718 Boxster GTS.