Helsinki, petite capitale de la Mer Baltique

Publié le 16 juillet 2019 par Claude Mandraut

Après tout ce que j’avais lu Helsinki, j’ai été un peu surprise. Capitale de la Finlande depuis seulement 1812, Helsinki garde un aspect de petite ville, du moins pour le visiteur. Pour ceux qui ne seraient pas des amateurs d’Art nouveau, les attraits d’Helsinki ou d’Helsingfors, en suédois, pourraient être un peu limités pour une visite d’une semaine. A vous de voir.

Tuomiokirkko, la cathédrale luthérienne d’Helsinki, un des emblèmes architecturaux de la ville.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’histoire de la Finlande, jeune nation, et sa situation géographique que j’ai été amenée à survoler à l’occasion de ce voyage expliquent sans doute l’impression que j’ai eue de ce pays que j’ai abordé par la découverte de sa capitale. Cinquième pays européen par sa taille, la Finlande est occupée à 70% par des forêts. La nature prend donc le pas sur la ville et les Finlandais sont très respectueux de leur environnement tout en revendiquant un fort intérêt pour le design, la modernité et les nouvelles technologies. Le groupe Nokia créé en 1865 pour fabriquer de la pâte à papier et devint le premier constructeur mondial de téléphone mobiles en 1998 reste un symbole économique finlandais même s’il a connu quelques avatars par la suite.

L’image de la capitale a été aussi fortement conditionnée par l’histoire du pays qui est bouleversée par celle de ses voisins, les Suédois et les Russes qui se sont disputé ce territoire. Duché suédois à partir de 1284, la Finlande est cédée à la Russie en 1809, devient indépendante en 1917, ce qui favorise une guerre civile entre les Blancs (conservateurs) soutenus par les Allemands et les Rouges (socialistes) aidés par les Russes. Ce sont finalement les conservateurs qui l’emportent et la République est proclamée en 1919. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les Soviétiques envahissent la Finlande et le pays les combat aux côtés des Allemands de 1941 à 1944. Vaincue, la Finlande doit céder des territoires à la Russie en 1947. J’ai emprunté des raccourcis pour schématiser l’histoire de ce pays que nous connaissons très mal.

Ce redistribution des cartes politiques rapprochées, cette agitation sociale durant la première moitié du XXème siècle a sans doute perturbé l’évolution d’Helsinki, toute jeune capitale, mais y a aussi favorisé l’éclosion de l’Art nouveau dans un article qui suit. Et là, je me suis régalée avec une expression nationale très originale.

Le fameux immeuble Pohjola Art nouveau à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Helsinki, une presqu’île pour centre historique

Helsinki entouré de plus de 300 îles est cerné par l’eau du Golfe de Finlande qui surgit au coin d’un parc ou derrière un bâtiment. Les mouettes omniprésentes qui viennent chercher de la nourriture ou se percher sur les statues affichent les liens profonds de la ville avec la mer. Le centre historique est lui-même une grosse presqu’île battue par les vents. La circulation automobile est apaisée, les conducteurs très respectueux des piétons et les cyclistes respectent les emplacements qui leur sont affectés. L’ambiance est calme, très calme même, pour une capitale, ce qui rend le séjour reposant mais parfois un peu plat pour la Française agitée que je suis. L’architecture est parfois un peu disparate avec des juxtapositions qui ne sont pas toujours heureuses.

Vue générale d’Helsinki avec son architecture un peu disparate.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Oodi, la nouvelle bibliothèque d’Helsinki, une belle réussite d’architecture contemporaine.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Ayant choisi de me rendre à Helsinki la semaine du 22 juin, j’ai pu profiter de nuits très courtes qui permettent d’arpenter la ville aussi longtemps qu’on le veut. Même dans sa partie ancienne, Helsinki est doté de rues toujours assez larges, y compris pour celles qui sont assez courtes.

Le long de quais Pohjoisranta à Helsinki, une enfilade très harmonieuse.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Anciens hangars sur Katajanokka à Helsinki. Un grand ensemble en briques aux détails très recherchés.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Et c’est autour de grands axes tels que Mannerheimintie et Unionninkatu du nord et sud, sectionnés perpendiculairement par Pohjoisesplanadi et Esplanadi. Petit coup de cœur le parc de l’Esplanade et les voies qui la bordent où se concentre l’animation et les belles boutiques d’Helsinki. Le célèbre Kappeli y prend ses aises.

Le fameux restaurant Kappeli sur le parc de l’Esplanade à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Une ravissante petite échoppe en bois implantée dans le parc de l’Esplanade à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

C’est la seule fois où j’ai vu des costumes folkloriques à Helsinki et ces dames étaient installées sur un banc du parc de l’esplanade.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les grands emblèmes néo-classiques d’Helsinki

Le Parlement de Finlande, d’Eduskuntatalo, 13 Mannerheiminitie, construit par Johan Sigfrid Siren et inauguré en 1931 est imposant avec ses 14 colonnes en granit rose et donne une image austère du pouvoir.

Le parlement à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les autres bâtiments, symboles du pouvoir, se trouvent sur ou à proximité de la place du Sénat (Senaatintori) composée par l’architecte Engel. Cette grande place de 7 000m² recouverte de 400 000 pavés est dominée par sa grande cathédrale blanche. Elle est bordée d’un côté par le Conseil d’Etat (1822) et de l’autre par l’Université (1832) dont le jaune réchauffe ce vaste espace. Tous ces bâtiments majestueux sont à colonnes bien évidemment. A colonnes aussi et non loin de là, l’Hôtel de ville bleu pâle fait face à la mer tandis que le Säätytalo ou maison des Etats (1891) est en retrait au 9 Snellmaninkatu.

La Maison aux Etats à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

C’est l’architecte allemand, Carl Ludwig Engel (1778-1840), qui a été choisi par les pouvoirs publics pour être le grand ordonnateur de la transformation d’Helsinki de petite ville en capitale. Il ne s’est pas contenté d’imaginer la place du Sénat. Il a aussi construit de nombreux bâtiments à Helsinki.

La jeunesse de la capitale explique sans doute que la multitude de musées aient un fonds peu fourni.

Musée du design d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’Atenumin Taidemuseo ou musée d’Art d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Amos Rex à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Eglises, une grande variété de styles et d’architectures

La cathédrale blanche luthérienne ou Tuomiokirkko qui domine la place du Sénat mais aussi une grande partie de la ville puisque, pour l’aborder, il faut monter une longue volée de marches a été dessinée par Engel. Il n’a pas eu la chance de la voir terminée en 1852 puisqu’il était mort une dizaine d’années plus tôt. Immaculée, elle est pourvue de cinq dômes qui la rehaussent encore. L’intérieur adopte une sobriété qui sied bien aux luthéranisme.

En raison de sa hauteur et de son volume, la cathédrale luthérienne d’Helsinki est visible depuis de nombreux endroits.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

A l’entrée de Katajanokka, la cathédrale orthodoxe, Uspenskin Katedraali, légèrement surélevée lui répond dans le flamboiement de ses briques rouges, avec ses tourelles, ses bulbes et ses découpes pleines de fantaisie. Terminée en 1868, ce serait la plus grande église orthodoxe de l’occident. Elle était malheureusement fermée lorsque je suis passée.

L’église orthodoxe ou Uspenskin katedraali d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Sur une petite butte, l’église Saint-Jean ou Johanneksen Kirkko néo-gothique consacrée en 1891 par Karl Gustav Nyström est réputée pour ses qualités acoustiques et sa grande capacité de 2 600 places assises. Par ma part, j’ai surtout apprécié sa magnifique charpente en bois découpé en forme de coque de vaisseau renversée.

L’église luthérienne Saint-Jean d’Helsinki avec son plafond en bois découpé.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Encore une église qui en impose par son architecture et sa situation sur une hauteur, la Kallion Kirko. Les cloches de cette église Art nouveau, au cœur du quartier ouvrier, jouent un air de Sibelius, le compositeur national par excellence.

J’étais très curieuse de voir l’Eglise dans le rocher ou Temppeliaukion Kirkko (1969) creusée dans le rocher et cernée par des fenêtres laissant pénétrer la lumière à flots. J’ai été déçue par ce piège à touristes.

L’église taillée dans le rocher ou Temppeliaukion kirkko à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Je n’ai plus été conquise par la chapelle de Kamppi construite en 2012 à l’occasion de la nomination d’Helsinki capitale mondiale du design. Cette petite chapelle tout en bois dehors et dedans me fait penser à une drôle de boîte toute en courbes et rondeurs. Croyants et athées peuvent y venir, s’isoler de la vie extérieure, prier ou se plonger dans ses propres pensées, faire de l’introspection.

Toute habillée de bois, la chapelle Kamppi à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mes coups de cœur à Helsinki

Même si je ne suis pas montée en haut de sa tour de 42 mètres, j’ai trouvé le bâtiment des pompiers (26 Korkeavuorenkatu) en briques rouges construit par Theodor Hoijer en 1891 très élégant.

L’Hôpital Lapinlahti terminé par Engel en 1841 fut le premier hôpital psychiatrique de Finlande. Désaffecté depuis 2007, il continue à vivre en accueillant des manifestations culturelles. Entouré par un beau parc, il se trouve aussi à proximité de plusieurs cimetières. L’endroit se trouve à l’écart du centre ville. Nous y avons déjeuné d’une excellente soupe puisqu’un petit restaurant a été aménagé sur place.

L’ancien hôpital psychiatrique d’Helsinki a su préserver son parc.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Cour d’entrée de l’ancien hôpital psychiatrique d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Un joli jardin intérieur pour l’ancien hôpital psychiatrique d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le groupe de petites maisons ouvrières de Kallio fermées sur elles-mêmes autour d’une cour intérieur évoquent le passé d’Helsinki à l’époque où la plupart des habitations étaient de modestes constructions en bois.

Petit village d’ouvriers avec des maisons en bois d’autrefois dans le quartier Kallio d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

En raison de la modestie des musées d’Helsinki, j’ai tardé à me rendre au Centre du design (à ne pas confondre avec le musée du design). J’ai eu tort car le groupe Fiskars dont on connaît bien les ciseaux et les outils a conçu dans un immeuble moderne, à côté des anciens ateliers en briques, un espace de présentation de grande qualité. Fiskars dont l’origine remonte à 1649 a acheté de nombreuses marques pour constituer un groupe diversifié mais cohérent à la fois.

Au bout des anciens ateliers en briques, le bâtiment du centre du design d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Parmi ses marques emblématiques pour le visiteur étranger : les céramiques Arabia, les verrerie Iittala ou le linge Finlayson. Nous avons déjeuné sur place avec des produits très frais, nous nous sommes rendus dans la boutique magnifiquement organisée qui n’a rien à voir avec un magasin d’usine.

Passage vitrée à l’entrée du Centre du Design à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

J’y ai d’ailleurs acheté des ciseaux Fiskars décorés de Moomins, personnages de dessins animés finlandais, ressemblant à de charmants hippopotames. Je suis ensuite montée directement au dernier étage où se trouve le musée à proprement parler. La muséographie est de très grande qualité, intelligente et très esthétique. Depuis cet étage, on peut sortir pour apercevoir le quartier alentours.

Une partie de la boutique du centre du design avec des créations Iittala.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Je n’ai pas eu le temps de visiter les autres étages et je le regrette fortement car je suis persuadée que j’aurais pu faire d’autres découvertes intéressantes. La grande bibliothèque doit être une mine d’information.

Très beau plat en relief de exposé au Centre du design d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Présentation par époque et sous cloche des tasses caractéristiques de la production d’Arabia au Centre du design d’Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Shopping à Helsinki

Il y a bien évidemment, l’incontournable grand magasin Stockmann. Sur présentation de son passeport, le touriste bénéficie de réductions de 10% hors soldes et alimentation pendant toute une journée. Le bon endroit pour faire sa réserve de réglisse salée, une spécialité finlandaise, et de chocolats Fazer, marque nationale, sans avoir à chercher les points de vente dédiés à Helsinki.

La solderie de Stockmann se trouve en face et octroie aussi une réduction de 10% y compris sur les articles soldés.

Les arts de la table sont représentés par deux marques traditionnelles et raffinées : Arabia pour la céramique et Iittala pour la verrerie, qui entre autres édite le fameux vase d’ Alvar Aalto.

Marimekko, la styliste à laquelle on pense tout de suite quand on parle de design finlandais. Elle est célèbre pour ses motifs à grosses fleurs.

Pour faire le plein de livres, la librairie Akateeminen Kirjakauppa. Elle est présentée comme la plus grande librairie de Finlande et se trouve dans un immeuble signé par Alvar Aalto.

La plus grande librairie de Finlande dans un bâtiment construit par Alvar Aalto.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Kalevala Koru est une marque de joaillerie liée à l’histoire de la Finlande et créée en 1937. L’histoire est très belle. En 1935, voulant célébrer les 100 ans du Kalevala, épopée fondatrice de l’histoire de la Finlande, et les femmes finlandaises, l’écrivain Elsa Heporauta (1883-1960) eut de créer un comité de femmes d’influence pour collecté des fonds. Ils devaient servir à passer commande pour une sculpture de femme. La statue en bronze, Louhi, fut bien créée par Emil Halonen mais le comité alla plus loin en faisant réinterpréter par Germund Paeer (1881-1950) 40 bijoux ethniques empruntés au musée national de Finlande. La collection sortit en 1937 et c’est ainsi que fut fondé Kalevala Koru. L’association de femmes continue à fonctionner. La marque de joaillerie a conservé des modèles anciens mais fait aussi appel à des artistes contemporains qui assurent renouveler ses collections tout en restant dans l’esprit insufflé par Elsa Heporauta.

Aarikka et ses créations en bois coloré s’inscrit dans une vision beaucoup plus fantaisie du bijou à petits prix.

Artek bien sûr qui fut fondé en 1935 notamment par un groupe de quatre créateur dont Alvar et Aino Aalto qui voulaient faire la synthèse de l’art et de la technologie tout en proposant meubles et objets capables d’améliorer le quotidien.

Magasin Artek à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Finlayson pour du linge de maison pratique et souvent amusant. La marque existe depuis 1820 et tient compte des problèmes souffrant d’allergies ou d’asthme.

Quant au quartier du design, j’ai trouvé que l’appellation était un peu galvaudée. Je pensais que l’offre était plus structurée.

Taito shop m’a cependant paru être l’adresse à retenir pour le design. Plusieurs créateurs y ont leur corner. L’offre va de produits traditionnels à des créations plus contemporaines.

Bijoux fantaisie mais très créatifs et originaux à la boutique Taito à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Bon à savoir

La Finlande a deux langues officielles, le finnois et le suédois que pratiquent peu de Français. L’Anglais est parlé un peu partout.

Le niveau de vie est assez cher à Helsinki. Par exemple, le ticket de transports en commun coûte 2,80 euros pour une heure. Quand on prévoit de sauter d’un tramway à un bus toute la journée, il est plus avantageux d’acheter un billet journée qui coûte 8 euros. Les distributeurs de billets sont très rares en dehors des stations de métro, il est donc prudent de télécharger sur son mobile l’application Whim qui permet d’acheter par ce biais ses billets et de ne pas être en infraction. En outre, Whim est très pratique car il indique les différentes possibilités -à pied, en bus, en métro, en tramway- et la durée de chaque circuit propos quand lui indique l’endroit où l’on veut se rendre.

L’Office du tourisme principal se trouve sur Esplanadi mais reste très modeste car il s’agit d’un tout petit bungalow ouvert installé sur la partie centrale, non loin de la fontaine Havis Amanda. Dommage pour l’image de marque. Ne le cherchez donc pas au 19 Pohjoisesplanadi, où le situent encore les guides. Il serait au premier étage mais je n’ai pas trouvé son accès.

J’avais beaucoup lu sur les « pullas », petites brioches à la cannelle. En fait, ces brioches ne sont pas si petites que cela et leur pâte est beaucoup plus dense que celle de nos brioches. Je n’ai été séduite par ces gourmandises un peu trop bourratives à mon goût.

Mon hôtel à Helsinki

Je voulais être en centre ville et je souhaitais m’installer dans un établissement ayant du caractère. C’est ce que j’ai trouvé avec le Seurahuone dont l’histoire remonte à 1833 quand les instances dirigeantes ont constaté qu’Helsinki manquait cruellement d’un hôtel digne d’une capitale. Le bâtiment fut dessiné par Carl Ludvig Engel et attira une clientèle haut de gamme. A la fin du bail octroyé par la ville en 1912, rallongé jusqu’en 1913, le nouvel Hôtel Seurahuone est ouvert à l’automne 1913 dans ses bâtiments actuels, face à la gare et près du théâtre et des musées. Le banquet d’inauguration le 31 janvier 1914 comporte du foie gras d’oie, du gibier et du turbot. Toutes les chambres ont le confort moderne comme le téléphone, le chauffage central et l’eau chaude et froide.

Salle à manger où sont servis les petits déjeuners à l’Hôtel Seurahuone à Helsinki.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Actuellement, l’hôtel semble fonctionner au ralenti. La somptueuse salle à manger ne sert que pour le petit déjeuner et pendant la période durant laquelle je séjournais au Seurahuone le bar rond dont les décors répondent à ceux de la salle à manger était fermé. Je n’ai pu l’apercevoir qu’en essayant d’entrouvrir les portes retenues par des chaînes. Dommage. L’offre du petit déjeuner est riche avec des fruits frais, des harengs dans différentes sauces. Il m’a été gentiment proposé une bouilloire pour que je puisse boire du thé et des tisanes dans ma chambre. L’ancien bâtiment de l’Hôtel Seurahuone est désormais occupé par la mairie.