Dans un mois, nous y serons ! Ce fameux EmbrunMan se rapproche à grande vitesse. Me voilà de retour d'une semaine de préparation du côté d'Embrun. Comme je l'imaginais, cette semaine était essentielle. Physiquement bien évidemment pour faire des bornes en montagne, mais surtout psychologiquement. Je n'avais jamais grimpé de col à l'exception du col de Vence et du col de l'Ecre à l'Ironman de Nice et ce Col d'Izoard, plat de résistance de mon programme du 15 août, m'interpellait beaucoup. Je n'avais en effet aucune idée de ce que représentait un col à plus de 2300 m. C'est désormais chose faite. Deux ascensions dans la semaine pour bien me mettre le profil dans les jambes et surtout dans la tête. Je sais désormais que je peux le faire et que si tout se passe normalement, je dois pouvoir passer au sommet dans les délais. Quatorze kilomètres de montée (on peut même dire 30 puisque ça monte depuis Guillestre), des pourcentages élevés notamment sur les dix derniers kilomètres, c'est long et dur bien évidemment mais ça passe. Il faut "juste" savoir prendre son mal en patience et se dire que chaque coup de pédale nous rapproche du sommet.
Pour résumer, même si le défi s'annonce très costaud, cette semaine de repérage a plutôt eu le mérite de me rassurer. Costaud mais pas injouable pour moi, même si le vélo reste un très très gros morceau. Avec la fraîcheur que j'aurai récupérée d'ici là et encore deux semaines d'entraînement avant de couper, il y a moyen. En espérant évidemment que les conditions météos soient favorables et que l'on évite l'orage ou la neige en haut de l'Izoard...
(un grand merci à Pierre-Yves Provost, ancien coéquipier du Meudon Triathlon, de m'avoir servi de "guide" durant cette semaine)
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EmbrunMan J-30
Jeudi 27 juin (J-49)
Course à pied : 10 km très cool en forêt
Vendredi 28 juin (J-48)
Plouf : 3000 m séance Poissy Triathlon
Saut à la perche : Traditionnelle séance à l'INSEP encadrée par Maurice Houvion et Jean-Claude Perrin. Un vrai privilège... même si je sais que je suis ensuite trois jours à avoir mal partout :)
Samedi 29 juin (J-47)
Course à pied : 14,5 km avec les Zamis de La Cavalcade
Aucun jus, fatigué et mal partout du saut à la perche de la veille. Mais le plaisir de retrouver la bande.
Dimanche 30 juin (J-46)
Repos : En théorie sortie vélo prévue, mais à l'heure du réveil, le corps a dit non... et je l'ai écouté.
Lundi 1er juillet (J-45)
Vélo : 151 km (1200 D+) Avec un peu d'intensité. Pas mal de "records persos" sur les segments Strava. Pas trop mal.
Mardi 2 juillet (J-44)
Vélo : 82 km avec répétition de côtes
Mercredi 3 juillet (J-43)
Plouf : 3000 m
Jeudi 4 juillet (J-42)
Vélo : 150 km
Vendredi 5 juillet (J-41)
Plouf : 3000 m
Samedi 6 juillet (J-40)
Course à pied : 10 km pour décrasser les 9 heures de voiture
Dimanche 7 juillet (J-39)
Repos
Lundi 8 juillet (J-38)
Vélo : Ascension du col d'Izoard.
Mardi 9 juillet (J-37)
Vélo : 50 km, boucle de départ de l'EmbrunMan
Course à pied : 14 km - boucle du marathon de l'EmbrunMan
Mercredi 10 juillet (J-36)
Vélo : 75 km - Partie retour EmbrunMan avec côtes de Pallon et Chalvet
Plouf : 1500 m eau libre lac d'Embrun
Jeudi 11 juillet (J-35)
Plouf : 3000 m eau libre lac d'Embrun
Vendredi 12 juillet (J-34)
Vélo : 92 km - Ascension Col d'Izoard
Samedi 13 juillet (J-33)
Course à pied : 10 km décrassage après 9 heures de voiture
Dimanche 14 juillet (J-32)
VTT : 62 km, allure très cool avec les Zamis de la Cavalcade
Plouf : 3100 m
Lundi 15 juillet (J-31)
Repos
Bilan du mois de juin
Un mois partagé entre l'entraînement et les courses regroupées sur deux weekends. Savant dosage entre continuer à s'entraîner et garder un peu de jus pour les courses. Un volume horaire correct malgré tout et surtout la satisfaction de ressentir de bonnes sensations sur le Longue Distance de Deauville ou sur le 10 km de natation de l'Open Swim Stars. La natation et la course à pied sont en place. L'idée du mois de juillet est donc de les entretenir tranquillement mais sans forcer. En natation, ça ne servirait à rien et en course à pied, mon genou droit me réclame un peu de répit. Je vais l'écouter.
Courses de juin
- 10 km Open Swim Stars (natation ) : 3 h 01'52''
- 15 km Course Royale Château de Versailles : 1 h 13'
- Triathlon Longue distance de Deauville : 6 h 01'01'' (voir news précédente)
- 10 km Foulée Royale Saint-Germain-en-Laye : 56'34'' (récup. active du triathlon de la veille)
Côté vélo, il y a évidemment du boulot et ce n'est pas en un mois que je vais faire des miracles et devenir cycliste. Mais une semaine dans les Alpes va me permettre d'aller goûter aux joies de quelques cols et de faire pas mal de bornes. L'objectif de juillet est aussi de caser une ou deux sorties de 8 heures pour m'habituer à avoir le cul sur la selle autant de temps, sachant qu'à Embrun cela montera sans doute autour des 9 heures... Un dernier mois de "vrai" entraînement avant de lever le pied pour arriver relativement frais le 15 août. Par expérience, la fraicheur est en effet une donnée essentielle pour ce type d'épreuves très exigeantes. Ce sera dur de se reposer (ou en tout cas de ne faire que de très légères séances) les deux dernières semaines, car on devient réellement addict à l'effort, mais mon corps saura je l'espère me le rendre le jour J.
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La taille du bouquin fait peur. 625 pages et en plus écrit en petit... Le plus dur est de se lancer mais une fois parti dans la lecture de cet ouvrage de Jonathan Eig, quel plaisir. L'auteur a réalisé une biographie absolument dingue du boxeur Muhammad Ali. Plus qu'une bio, c'est une analyse sociologique et politique de l'Amérique au cours du XXe siècle. Originaire de Louisville, le jeune Cassius Clay va devenir un des plus grands champions de l'histoire, tous sports confondus. Plus qu'un sportif, ses prises de position dans la vie de son pays en ont fait un personnage politique majeur. Il vous faudra un peu plus d'une journée sur la plage pour en venir à bout, mais c'est de la régalade. Côté ciné, un très bon moment avec le film "Yesterday", l'histoire d'un musicien sans succès qui s'aperçoit que les Beatles ont disparu de la mémoire collective et qui s'approprie tous leurs succès. Ce film réalisé par Danny Boyle est aussi l'occasion de réécouter les grandes chansons du répertoire des Beatles. Et puis mon traditionnel coup de coeur féminin pour Lily James (que je comprends son problème de mauvaise "colonne").