Ce qui me semble caractériser ce style, c'est la structure. Il y a, d'une part, un découpage en scènes frappantes. D'autre part les personnages, nombreux, ont une identité propre. Ce ne sont pas des faire valoir, mais des êtres humains. En particulier, chacun a sa langue. La trame est historique. Surtout, le récit donne à l'auteur l'occasion de considérations sur la nature humaine, et sur celle des peuples.
Ici, un jeune et innocent anglais venu visiter l'Ecosse, découvre le peuple noble et farouche de ses montagnes austères, et se laisse séduire par un jeune et ambitieux chef de clan (d'autant plus dangereux qu'il a été élevé à la cour de France, dont il a pris les usages perfides), et entraîner dans la dernière tentative de restauration des Stuart, en date.