J’avais découvert Jordan Rakei en 2018, grâce à son second album Wallflower sorti un an plus tôt. Je me souviens encore de la grosse claque dès la toute première écoute : casque sur les oreilles, hop, c’était parti, sans a priori aucun ni attente aucune. Boom ! Même s’il était sorti l’année précédente, il devint l’un de mes artistes préférés l’an passé.
Du coup, me voici déjà à découvrir le successeur à cet album splendide, et une nouvelle fois je découvre Origin sans a priori ou attente – la chance probablement au fait que j’étais, encore, sous l’ébahissement si vivace de Wallflower.
Connaissant désormais Jordan Rakei, son style, sa voix, son univers, j’avoue qu’évidemment l’effet de surprise ne pouvait pas ressurgir. Et même si la première écoute n’a pas du tout ressembler à celle de Wallflower, déjà quelques éléments ici ou là dans Origin me titillait.
Alors que j’ai le disque depuis une semaine seulement, je m’agenouille une nouvelle fois : quel album ! Je me délecte une fois encore de la musique du Néo-zélandais, et plus je l’écoute plus j’ai envie de l’écouter. Sans être un album particulièrement estival, je sais déjà qu’il sera l’un de ceux qui tourneront le plus au cours des prochaines semaines, et après aussi sans hésiter.
Jordan Rakei a été particulièrement inspiré par des visions dystopiques de notre avenir dont en premier lieu Black Mirror de Charlie Brooker, The Handmaid’s Tale de Margaret Atwood et Twin Peaks de David Lynch, tout cela inscrivant son œuvre – dont on comprendra alors aisément le titre Origin et le visuel qui l’accompagne – dans un ensemble plus large simplement nommé Art.
Comme toujours, les mots ne reflètent que superficiellement l’album. Mais vous n’avez désormais qu’un seul choix qui s’impose à vous : foncer l’écouter ! Comme moi, vous aurez succomber à un artiste en fin de compte unique.
(in Heepro Music, le 12/07/2019)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble