Cocktail #64 | Juillet 2019

Ah le doux mois de Juillet. Si vous faites partie des (très) chanceux qui peuvent partir en vacances, vous prendrez plutôt le train s'il dessert votre destination préféré, l'avion si l'appel du bout du monde est trop fort ou peut-être squatterez-vous un covoiturage pour ne pas claquer le PIB du Mozambique dans des billets (et peut être rencontrer des gens sympas et/ou chelous). Dans tous les cas, le trajet fera partie intégrante du voyage. Rien ne sert de courir car en matière de vacances, la qualité du temps passé l'emporte toujours sur la quantité de lieux visités. Alors l'éloge de la lenteur, c'est bien, mais avec un long drink sonore à porté d'oreille, c'est encore mieux, pas vrai ?

Que vous restiez chez vous ou que vous preniez la route, on vous propose donc de nous laisser vous accompagner une nouvelle fois avec cette compilation cocktail, véritable piscine mentale pour continuer de s'immerger dans ce mois de juillet, sans trop se murger. A emporter partout comme une gourde thermos pleine d'une eau saine et revigorante (avec ou sans pastis), pour toutes les très bonnes occasions. Et pour la 64 ème fois, on vous conseille l'apéro. Santez les amis.

Quelques ingrédients : la dernière ballade sexuelle by night by Dabeul, une danse sous la pluie synthétique avec Tunnelvisions, les délices perchés sur le toit du R'nB francophone par la déjà immense dans nos cœurs Lala&ce, l'ode à la sodomie la plus soulful et romantique de l'année de Martin Patino, le dernier Berner & Curren$y, qui fera vibrer de plaisir les bagnoles de tous les connoisseurs, la dernière première superbouncy du limo par Crowd Control, une percée psyché tonique dans les nuages de la vie avec le producteur argentin Thomass Jackson, une bande son improbable d'un film explicatif sur le sida pour les jeunes éxumé du début des 90's par le gorupe Coil, exumé , une conclusion aussi douce que brutale avec un extrait du dernier et très bel album de Jérôme Minière, de la belle pop qui laisse un vide dans le vide, pour nous donner envie de mieux le remplir...

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Cover / Peinture signée Sacha Menard :