Puisque nous avons profiter de notre zoom sur un certain batracien pour évoquer, la fable de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf nous nous pencherons aujourd’hui sur cet animal cornu pour ne pas être responsable de jalousies inter-espèce!
Si dans la fable de Jean de La Fontaine, la grenouille se compare au bœuf, il est tout aussi fréquent, dans le langage courant d’utiliser des comparaisons avec le bœuf, que l’on soit grenouille ou non ! Ces comparaisons mettent en évidence une idée de puissance, de force, de résistance mais aussi parfois de stupidité et balourdise.
Un bœuf à la mode des expressions
A celui qui oeuvre avec acharnement et sans signe de fatigue, on dira qu’il travaille comme un bœuf; sans doute parce qu’il est fort comme un bœuf ! Avons-le, il faut bien qu’il gagne son bœuf( gagner sa vie).
Pour décrire quelque chose d’immense, d’extraordinaire, l’un ne se gênera pas et s’esclaffera sans restriction : C’est bœuf ! Et nous ne pourrons pas lui reprocher son toupet bœuf ( son grand aplomb). Nous n’oserons pas non plus dire « ni œuf ni bœuf » (rester poli) car nous ne sommes pas des bœuf (des imbéciles). Rappelons que l’excellent Alphonse Allais a d’ailleurs publié un ouvrage portant ce titre « On n’est pas des bœufs« .
Et puisque je ne veux pas mettre la charrue devant les bœuf (bâcler ma besogne et commencer par où je devrais finir), ni donner un œuf pour avoir un bœuf ( faire un petit cadeau ou rendre service pour en retirer un gros profit), j’assume d‘être le bœufde cette affaire (d’en supporter les conséquences fâcheuses) .
Je vous laisse maintenant à votre entrecôte de bœuf, bien sûr et m’en vais faire un bœuf (ou un jam, c’est à dire une improvisation musicale) en espérant que ce vent à décorner les bœufs ne gâchera pas mon concert !
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