Yogi Food est le fait de se nourrir selon la philosophie du yoga. Selon moi le yoga est un art qui peut s’étendre à tout notre mode de vie et en particulier à l’alimentation. Dans la philosophie du Yoga, notre premier corps, le corps physique, est appelé "anamayakosha", "e corps fait de nourriture". Les traités yogiques anciens comportent bien souvent des recommandations alimentaires.
J’ai découvert le yoga il y a quelques années, et depuis mes débuts, mon apprentissage a été teinté d’alimentation. D’abord en Inde, séjourner dans un ashram ( lieu spirituel où le yoga et la méditation sont pratiqués) m’a fait prendre conscience de l’importance des repas au sein de la "vie yogique".
Lorsque je parle de repas, il faut l’entendre dans son sens large. Mon livre s'intéresse à la préparation, à la dégustation et à la digestion.
L’assiette du yogiste est composée d’une alimentation brute et strictement végétale. C’est aussi une alimentation saine qui s’inspire de l’ayurvéda (la médecine indienne) et du régime macrobiotique (régime d’origine japonaise qui se compose principalement de céréales complètes, de légumes/légumineuses cuits et de produits de soja fermentés).
Je dévoile mes recettes dans mon ouvrage. J’ai vécu quelques mois sous le toit d’une famille indienne et grâce à des repas partagés, j’ai pu savourer la cuisine locale du Kerala. J’ai pu entrevoir une autre façon de cuisiner. En Thaïlande, tout en me formant à la discipline, je travaillais dans le restaurant d’une école de yoga où j’ai pu découvrir les recettes favorites de yoguistes de tous horizons.
Vaste question ! Et c’est tout l’objet de mon livre. Mais je dirais que le premier pas est d’essayer d’être présent à chaque étape du repas : de sa préparation à sa digestion ! Profiter de chaque bouchée, reconnaître la sensation de satiété lorsqu’elle apparaît...
Cette présence s’étend aussi à "l’après-repas", pour identifier les aliments qui vous font du bien, ceux qui vous procurent légèreté et enthousiasme, mais aussi ceux qui provoquent une sensation de lourdeur ou causent les problèmes digestifs. C’est le premier pas, et c’est le plus important : en étant présent, on mange plus lentement, on digère mieux et on profite davantage du plaisir de se nourrir.
Bien manger c’est aussi adopter des postures simples qui facilitent la digestion. J’explique enfin l’importance de déguster son repas dans une assiette creuse (ou un bol) : c’est plus chaleureux et cela facilite la confection d’une assiette complète par sa belle contenance.
L’ayurveda est née en Inde il y a des milliers d’années, elle est l’une des plus anciennes traditions médicales au monde. Cette médecine ne dissocie pas le corps et l’esprit et s'intéresse à l’être dans toute sa complexité. Littéralement, elle signifie "science de longue vie". Elle est basée sur la théorie des "doshas" : chaque individu naît avec une humeur biologique, définie par l’équilibre existant entre les trois énergies vitales fondamentales. Ces énergies sont appelées respectivement : Vata, Pitta et Kapha. La discipline a pour but de rétablir l’équilibre entre ces "doshas" , avec des remèdes curatifs, ou de le maintenir, avec des recommandations pratiques ou diététiques à adopter au quotidien. Il est donc nécessaire de savoir quel dosha prime chez nous et de se nourrir en conséquence.
C’est bien plus complexe que ça, mais si l’on devait retenir 3 règles simples, ce serait celles-ci :
- Pas trop de piquant pour les Pitta
- Pas trop de salade/crudités pour les Vata
- Pas trop de choses lourdes et grasses pour les Kapha.
"Manger yoga", c’est aussi se nourrir dans une logique de non-violence (dans les religions indiennes, on parle de “ahimsa”) : privilégier une alimentation ayant un effet bénéfique sur la santé mais qui préserve autant que possible l’environnement et les autres êtres vivants. C’est pourquoi de nombreux yogistes – moi y compris - font le choix du végétalisme.
Toutefois, le yoga n’impose rien. Il est une philosophie du quotidien, qui consiste à mettre en adéquation ses valeurs et ses actions. À chacun de se responsabiliser, de s’observer (ces aliments me font-ils du bien, à court et à long terme ?), observer son environnement (ces aliments nuisent-ils à la santé de la planète, des autres êtres vivants ?) et faire ses choix en conséquence.
Ceux que l’on persiste à qualifier – par erreur – de grands de ce monde continuent leurs négociations alors que la Terre brûle. Cela doit vous rappeler quelque chose: "Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien… "....
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