Ce jour-là deux musiciens se représentaient, Jean-Bernard Hoste faisant partie du dispositif CLEA, et son invité Frédéric Le Junter. Tout deux se démarquent par leur originalité certaine, et leur approche nouvelle face à l'art. Une approche qui fut fortement appréciés par la trentaine de personnes, venues admirer et partager avec eux leur prouesse musicale. Jean-Bernard, de son côté, créé des sonorités à l'aide d'objet du quotidien ; tandis que Frédéric, les créé à l'aide d'objets récupérés et transformés en instrument. Si chacun des deux artistes ont un univers bien spécifique, leur musique résonnait à l'unisson. La Chapelle se révéla donc l'endroit parfait : chaque sonorité, chaque bruissement, chaque parole dite ou chantée se répandait de manière magistrale. Pouvez-vous m'expliquer un peu en quoi consiste votre travail d'artiste?
Je travaille avec des objets sonores qui sont des instruments ou non, dont je modifie le son avec l'ordinateur.
Comment cela vous est-il venu?
Ce travail-là, il est venu assez récemment en CLEA, il y a deux ans. Je travaille le son et la matière depuis longtemps, mais j'étais souvent dans mon coin dans ma chambre; j'avais jamais visité un concert, un dispositif qui marche bien et qui permette de faire du "paysage sonore".
Vous vous accompagnez tout de même avec des guitares?
Oui aujourd'hui on a décidé de jouer quelques chansons quand même, car y'a des gens à qui cela pourrait rebuter. Fred va m'accompagner, il va intervenir au niveau du texte. Comme il a un tour de chant un peu décalé, on s'est dit qu'on allait mélanger un peu des deux.
Comment avait vous découvert le CLEA?
Je l'ai découvert pas le biais d'un ami qui travaille dans une compagnie. Ce sont en fait des appels d'offres qui sont sur le web, sur le site de la DRAC. Il y a des propositions tous les trois mois, six mois sur un territoire donné. Personnellement c'est mon deuxième CLEA.
Est ce que cela vous a apporté quelque chose depuis que vous en faites parti ? Plus de représentations ?
De représentations non pas vraiment, ce n'est pas le but du CLEA. C'est surtout aller à la rencontre de personnes, dans les écoles, dans les villes. On fait surtout beaucoup de projet avec les enfants par exemple ; on développe une histoire, un conte, une musique. C'est beaucoup de la transmission et du partage, mais pas comme un professeur, plus comme un artiste. Issu d'une collaboration entre la Capso (Communauté d'Agglomération du Pays de Saint Omer), la DRACH (Direction Régionale des Affaires Culturelles Hauts de France) et le Rectorat de Lille, le CLEA (Contrat Local d'Education Artistique) est un dispositif qui met en avant chaque année, depuis sa création en 2015, plusieurs artistes.
Le but premier étant d'offrir à chacun l'opportunité de découvrir l'art contemporain à travers différent projets et ateliers. C'est aussi sensibiliser le public à une différente forme d'expression.
Cette année cinq artistes font partie de ce dispositif : Jean Bernard Hoste (cité plus haut) musicien lillois ; Catherine Duverger, photographe et plasticienne originaire de Rennes ; Hugo Kostrzewa musicien et gastronome ; Rémi Guerrin, photographe lillois ; et Fabrizio Pazzaglia danseur et chorégraphe d'origine italienne.
http://www.rencontresartistiques.fr/:// Ceux que l’on persiste à qualifier – par erreur – de grands de ce monde continuent leurs négociations alors que la Terre brûle. Cela doit vous rappeler quelque chose: "Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien… "....