Donald Trump s'est prononcé en faveur d'une levée partielle des restrictions envers le géant chinois, Huawei. Cette nouvelle a été adressée au président chinois Xi-Jinping, en marge du G20 d'Osaka au Japon, qui a eu lieu les 28 et 29 juin derniers.
I had a great meeting with President Xi of China yesterday, far better than expected. I agreed not to increase the already existing Tariffs that we charge China while we continue to negotiate. China has agreed that, during the negotiation, they will begin purchasing large.....
- Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 29, 2019
Pour rappel, Huawei avait été placée sur liste noire suite à des soupçons d'espionnage pour le compte du gouvernement chinois, ce que l'entreprise a toujours nié. Donald Trump avait ensuite signé un décret au mois de mai 2019 pour empêcher l'entreprise chinoise de pouvoir se procurer des technologies américaines.
Une levée partielle de l'embargo favorable aux entreprises américaines
À l'heure actuelle, le conseiller économique du résident de la Maison Blanche, Larry Kudlow, a précisé que les sociétés américaines auront de " bonnes chances " de pouvoir faire affaire et signer de nouveaux accords avec le géant chinois des smartphones. Il s'agirait d'une aubaine pour les compagnies comme Google qui, selon Ren Zhengfei, le fondateur de Huawei, pourraient perdre près de 800 millions de clients dans le monde entier suite à ce décret. La vente d'applications mobiles sur le Google Play Store serait en forte baisse, ce qui provoquerait par destination une baisse de revenus pour la firme américaine.
Bien que ces déclarations ne donnent pas encore d'informations sur du contenu concret, Larry Kudlow a ajouté ceci dans l'émission " Fox News Sunday ", rapporte Reuters.
Tout ce qui va se passer, c'est que le Département du Commerce va accorder des licences supplémentaires lorsqu'il y a une disponibilité générale.
En d'autres termes, les produits technologiques du pays de l'oncle Sam touchés sont uniquement ceux qui sont disponibles à grande échelle dans le monde.
L'objectif du chef de l'État américain est aussi de ne pas inciter d'autres entreprises chinoises comme Xiaomi à créer leur propre OS, concurrent direct d'Android.
Huawei est accusé d'espionnage une nouvelle fois
Ce vendredi 28 juin, l'AFP a affirmé que des employés de Huawei ont travaillé sur des projets de recherche avec l'armée chinoise. Les noms des participants à ces travaux ont été mentionnés dans ces derniers. Il en va de même pour la personne qui les emploie, et qui officie dans l'entreprise chinoise de télécoms et smartphones.
Des études publiées depuis 2009 montrent que ces employés ont travaillé avec des chercheurs appartenant à différentes composantes de l'Armée populaire de libération (APL).
Les projets de recherche traitent de l'analyse d'images satellites, de l'intelligence artificielle, ou encore de communications radio. Huawei a adressé un courriel à l'agence pour démentir ses propos.
Les tensions entre les deux gouvernements sont donc en train de retomber suite à la possible résolution de cet épineux problème. Cependant, Huawei a une avance considérable sur la domination du marché mondial de la 5G, ce qui déplait considérablement aux États-Unis.