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Fashion Week parisienne : la romantisation de l’homme

Publié le 02 juillet 2019 par Podcastjournal @Podcast_Journal
En 2020, l’homme sera dôté d'un style plus romantique. Paris Fashion Week s’est tenue du 18 au 23 juin dans les lieux les plus élégants de la capitale, du Grand Palais au Jardin des plantes. Après des années de sportswear et de sweatshirt-baskets, le style masculin se dirige vers une tendresse certaine avec des tons plus clairs. Pour cela, il y a un dresscode reconnaissable : du rose pâle et des pastels, des transparences, du satin, des textures pleine de finesse, et un certain goût pour les fleurs. Paris compte désormais sur des designers trentenaires pour lesquels la virilité n’est pas limitée à une masculinité évidente.

D'autre part, Sander Lak, le fondateur néerlandais de Sies Marjan, mélange parfaitement le romantisme de sa mode féminine à son genre vestiaire masculin : "manteau peignoir" en mohair, pantalon de satin porté avec un tricot de corps extrêmement fin, chemise en voile de coton plissé rappelant le trousseau pour homme d'antan, un esprit cocooning pour la ville raffiné et moderne.

Chez Hermès, la palette de couleurs est mise en avant par des matières très travaillées. Véronique Nichanian (styliste) a plutôt choisi plusieurs teintes toniques (menthe, prune, rose bonbon) pour euphoriser des volumes amples ainsi que des matières fluides. Les jeunes hommes sont habillés de pantalons légèrement baggy, des sandales, un foulard et d'une chemise qui dépasse de la veste, : visuellement, personne ne remarque que les cardigans sont en coton armuré, ou que les pantalons de jogging sont faits en cuir de chèvre métis molleton. Dans l'ancien temps, l’homme a longtemps porté des rubans, de la soie et des bijoux. Pour son portrait de 1701, Louis XIV, se faisait peindre en souliers à talons rouges assortis à ses rubans. Puis est arrivée la révolution industrielle en imposant des costumes sombres et rigides comme signes extérieurs de prospérité et de virilité. Les codes vestimentaires masculins seront cassés avec les rockstars comme David Bowie, en robe de brocard sur la pochette de The Man Who Sold the World, ou encore avec Kurt Cobain en robe à fleurs à la "une" d'un magazine des années 1990.

D'ailleurs, chez Louis Vuitton, Virgil Abloh (directeur artistique) s'est montré particulièrement surprenant en abandonnant les streetwears et la culture hip-hop pour un style plus soigné. Par exemple, en créant des harnais d’épaules piqués de fleurs – une de ses signatures –, ses chemises feuilletées et transparentes rappelant un arc-en-ciel pastel sur les corps des mannequins. Ceux que l’on persiste à qualifier – par erreur – de grands de ce monde continuent leurs négociations alors que la Terre brûle. Cela doit vous rappeler quelque chose: "Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien… ".... https://www.podcastjournal.net/tags/UE/ Fondée en 2014 à Paris, Kino Visegrad est une association francilienne de promotion des cinéma... Podcast (6.21 Mo) Benoit Biteau est premier en tout. En 2010, il est le seul agriculteur bio élu conseiller régiona... Podcast (1.6 Mo) Podcast (1.84 Mo) Podcast (675.3 Ko) La visite d’Etat du Président américain est intervenue dans un climat politique chaotiqu... A chacun sa façon de fêter l'anniversaire du retrait des Etats-Unis de la Convention de Vienne. Le... Après de nombreuses polémiques et maladresses, la campagne de LREM est lancée pour reprendre les... Né avec une cuillère en argent ! Le "royal baby" a enfin un prénom : Archibald Harrison. Prénom... Toutes les brèves http://www.esj-paris.com/ #

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