Résumé : L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d’un commun accord, les forces du Bien et du Mal.
L’Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l’époque de la première pomme.
Mais voilà, suite à un coup du sort, l’enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l’ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort…
Avis : Comme la série vient de sortir, j’étais curieuse de d’abord lire ce livre de deux auteurs que j’aime beaucoup. Et c’est sans regret, car si je n’ai pas dévoré cette lecture je m’en suis délectée et j’ai fais durer le plaisir.
C’était très bien partie, parce que dès le début on sent l’humour dans l’écriture, c’est parfois subtile et souvent assez ironique, en tout cas j’ai tourné les pages en me régalant et en riant souvent. On fait la connaissance de l’ange Aziraphale et de Rampa le démon et s’ils ne sont pas tout à fait amis, ils ont une sorte d’Accord tous les deux (et il faut l’avouer, ils s’entendent plutôt bien). Rampa n’a pas vraiment envie de voir la Terre détruite parce qu’il s’est attaché aux humains, Aziraphale est dans le même cas, du coup ils vont comploter pour essayer de changer les choses.
En plus de l’écriture et de l’histoire, j’ai adoré les personnages. Ils sont tous un peu étranges, entre Anathème Bidule qui suit consciencieusement LE livre d’Agnes Barge, ou Newton Pulcifer qui fait partie de l’Inquisition avec son patron Shadwell qui m’a paru à moitié fou (et pas qu’à moitié, en fait).
Je me suis énormément attachée à Adam également, c’est un enfant de onze ans qui traîne avec ses amis et ils ont énormément d’imaginations. Et bien sûr j’ai adoré Rampa (et sa voiture) et Aziraphale, ainsi que leur relation toute douce.
En bref, c’était une lecture absolument délicieuse, complètement perchée et très douce à la fois malgré ce qu’il se passe. On parle d’Apocalypse, pourtant le ton était très léger. J’ai bien aimé la fin également. C’était donc très plaisant et je vais regarder la série.
Phrases post-itées :
« Il avait été un ange, jadis. Il n’avait pas cherché à déchoir. Il avait eu de mauvaises fréquentations, voilà tout. »
« On comprendra peut-être mieux les affaires humaines si on établit clairement que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou des gens fondamentalement mauvais qui sont à l’origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l’Histoire, mais des gens qui sont fondamentalement des gens. »
« L’Apocalypse ne se produit qu’une fois, tu sais. On ne te donne pas l’occasion de recommencer jusqu’à ce que tout se passe comme prévu. »
« C’est déjà assez difficile d’être les gens, sans que d’autres viennent vous brouiller les idées. »
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