Cela m’avait échappé, il faut dire que le 26 juin, j’avais d’autres chats à fouetter!
Trouvé via Taillevent : François Simon a répondu aux questions de lecteurs du site l’Internaute. Rock’n roll, mais pas trop, on le sent passionné… par l’écriture. Des échanges plutôt instructifs, dans lesquels il alterne franchise et langue de bois pirouettes (ouaf ouaf).
Morceaux choisis :
Comment y[Figaro] êtes-vous entré ? J’y suis rentré parce qu’on est venu me chercher.
Hum, c’était juste pour faire plaisir alors…
Je suis fan de vos critiques, je vous lis toutes les semaines dans le Figaro et j’aimerais devenir critique. Avez-vous des conseils à me donner ? Cassez-vous, c’est occupé.
Pas très gentil ça, faut encourager les fans et préparer la relève, donner leur chance aux jeunes.
Quelle est votre formation ? Vous avez toujours été attiré par la gastronomie ? Aucune formation, jamais attiré par la gastronomie.
Ah, pour la formation pour être critique gastro, je suis d’accord que ça n’existe pas vraiment, hasard, coïncidences, opportunité. Ne pas être attiré permet d’avoir et de garder une certaine distance, d’avoir du recul. C’est sans doute ce qui manque à certains.
Le proverbe “les gôuts et les couleurs sont dans la nature”, se justifie t’il dans votre cas ?
Non, car le travail d’un critique, c’est précisément de mettre ses goûts et ses couleurs de coté, pour ensuite analyser professionnellement l’assiette avec des critères honnêtes. Il ne s’agit pas de dire “j’aime” mais de dire si c’est bon ou non.
Ce point est aussi très intéressant, mais pour quelque chose d’aussi subjectif, aléatoire, éphémère et pas forcément reproductible, est-ce vraiment réalisable?
La meilleure pizzeria toujours sur Paris ? Bistrot Napolitain, Sale e Pepe…
Bravo!
Ce qui est un peu surprenant (disons que c’est de l’ouverture), c’est que le public de l’Internaute (ceux qui laissent des avis), semble plutôt éloigné de celui de Simon Says…. En effet, 19.200 restaurants préférés en France, c’est trop, non?