Bien que je ne compte à mon actif qu'un ridicule total de cinq voyages en Vélib’, il est de mon devoir de saluer cet anniversaire.
En seulement un an d’activité, Vélib’ affiche un beau bilan :
- plus de 27 millions de locations ;
- 200.000 abonnés ;
- 3.000 vélos volés ;
- 3.000 vélos vandalisés ;
- 20 millions d’euros de recettes ;
- et un plan d’extension en banlieue.
De tels chiffres témoignent de l’engouement de mes concitoyens pour ce mode de locomotion hybride, à la croisée entre bicyclette et transports en commun. Il convient donc de se demander pourquoi une jeune femme à la pointe de la tendance, comme moi, n’a pas été contaminée par le virus cyclable.
La version officielle : les stations Vélib’ de mon quartier ressemblent bien souvent à celle-ci :
La version officieuse : je vis dans les hauteurs de Paris et je suis très mauvaise grimpeuse.
Le problème, si fréquent par chez nous, devrait prochainement trouver une solution. Denis Baupin, maire-adjoint de Paris chargé du Développement Durable, de l’Environnement et du Plan climat (et Président du Club des Villes Cyclables), envisage d’offrir 15 minutes de temps en plus pour tout usager de Vélib’ qui pédalerait jusqu’aux points les plus culminants de la capitale.
Un tel geste commercial évoque la formule chère aux américains « no pain, no gain » : il faut souffrir pour gagner de l’argent.
A vos mollets. Prêts. Pédalez !