Mon objet, vous l'avez compris, c'est le théâtre de l'actualité.
Sans écarter les faits, je me contente de la représentation qu'on en fait.
Je ne m'attache donc pas toujours aux raisons mais aux effets qui nous font de l'effet... les plus marquants, les plus remarquables.
Car il s'agit bien d'une grande pièce de théâtre, à travers laquelle je n'analyse le jeu des acteurs qu'à travers les yeux des spectateurs.
Je ne me demande pas : ils sont comment ? Comment ils sont ? Mais comment ils sont reçus ou perçus.
Trump, Poutine ou Salvini ne sont rien en dehors de leur image. C'est elle qui façonne leur personnage et conditionne leur ouvrage.
Ce sont vos regards qui les rendent silencieux ou bavards. Ce sont vos regards qui les font se lever tôt ou tard... ce sont vos regards qui font de la nécessité, le fruit du hasard. Ce sont vos regards et non le mien que j'ausculte tous les matins dans mon journal avec ou sans égards.
L'Autre me dit : ne touche pas à mon Algérie... Je lui réponds que c'est son Algérie qui me touche.
Et puis un Autre renchérit : pourquoi tu ne te contente pas de la mouche franco-française ? Je lui rétorque : parce que j'ai passé l'âge des poids mouche.
Et un troisième surenchérit : qui vous a autorisé à défendre l'islam ? Je souris : c'est Dieu qui me l'a expressément demandé... dans le Coran que vous n'avez assurément pas bien lu.
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