La cryptomonnaie de Facebook, Libra, a été annoncée officiellement ! Et quelques heures à peine après l'annonce de sa mise officielle en circulation, une foule de réactions ont été publiées sur les réseaux sociaux. Des commentaires qui ne proviennent pas seulement des " éventuels " utilisateurs, mais également de plusieurs officiels dans les quatre coins du monde : ministres des Finances, banques centrales, etc. Malheureusement, nombreux sont ceux qui n'ont pas foi en l'aboutissement de ce projet. Parmi eux, le géant d'actifs Ari Paul qui pense que Libra n'a que 50 % de chances de survie.
" Libra, une devise comme les autres "
Définitivement, l'investisseur américain n'a pas la langue dans sa poche. En plus de donner son pourcentage estimatif sur Libra, il affirme également que cette devise est similaire à toutes les autres. En effet, contrairement au fameux Bitcoin, la Libra est une cryptomonnaie décentralisée. Ce qui signifie qu'elle peut être contrôlée par des États et même interdite, si besoin. Toujours selon les estimations d'Ari Paul, Libra ne devrait pas faire de l'ombre au Bitcoin.
I have no special insights, but my best guess is that Libra is 50/50 to ever launch. There's dozens of different legislative and regulatory authorities that will explore blocking it. Bitcoin and other permissionless cryptocurrencies win to it launching.
- Ari Paul ⛓️ (@AriDavidPaul) 19 juin 2019
Le ministre de l'Économie et des Finances français convoque ses homologues du G7
Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances français, a quant à lui convoqué les homologues du G7 pour que les monnaies souveraines " restent aux mains des États, pas des entreprises privées ". Ce dernier donne donc une chance au géant américain en précisant que : " Facebook peut créer un instrument de transaction. En revanche, que ça devienne une monnaie souveraine, il ne peut pas en être question ".
Libra absente dans certains pays
Par contre, d'autres pays ont définitivement fermé leurs portes à Libra sans même avoir attendu sa sortie officielle. C'est le cas, par exemple de la Russie. L'inde, le plus gros marché pour Facebook, qui est une des zones visées par Facebook, ne devrait pas également accordé l'entrée de Libra dans ses territoires. Et pour finir, les pays où Facebook n'est pas présent (Chine, Corée du Nord ou Iran) ne seront pas non plus concernés par cette devise virtuelle.