La vie d’Abi Lomby bascule il y a deux ans, lorsque LaShawn Daniels la repère, à l’occasion d’un showcase à Los Angeles. Le parolier, connu pour avoir collaboré avec les plus grands (Michael Jackson, Destiny’s Child, Whitney Houston, Lady Gaga…), est immédiatement séduit par la voix et la détermination de la jeune chanteuse, qui a grandi entre les Etats-Unis et la France. Après Loose no Sleep et Hold back the Light, elle nous a accordé du temps pour répondre aux questions du site.
Pourquoi Abi Lomby comme nom de scène ?
Abi est mon vrai prénom. En ajoutant Lomby, on pensait que ça sonnait autant en français qu’en anglais : c’est cool, simple.
Pourrais-tu nous en dire plus sur ton enfance et ton rapport à la musique ?
J’ai grandi dans une famille qui écoutait beaucoup de musique : elle m’a énormément appris sur ce plan. J’écoute un peu de tout, notamment du US, Fugees, Eminem. Au fil du temps, la musique est devenue thérapeutique : quelque soit ton mood, elle te parle et tu ressens différentes émotions. C’est pour cette raison que j’ai voulu faire de la musique et partager tous ces moods à mon public.
Sinon, mon enfance s’est faite entre la France et les Etats-Unis, où j’ai fait des cours de chant : c’est là que j’ai rencontré LaShawn Daniel, qui a changé le cours de mon projet artistique.
Peut-on dire LaShawn Daniel a été comme un déclic pour te lancer dans la musique ?
J’avais déjà cette idée, mais grâce à cette personne oui on a pu développer un projet et tout un prochain album. Elle a travaillé avec plusieurs célébrités : un truc de malade. Quand tu es face à quelqu’un de grande ampleur, tu ne rates pas ta chance !
On t’a découvert avec le titre « Loose no sleep » : quelles ont été tes inspirations ?
Ca s’est fait naturellement en collaboration avec Daniel : je lui ai donné mes influences et beats, avec différents thèmes musicaux. Avant de composer, c’est important pour un artiste de bien identifier son univers : il a pris le temps de tout écouter, et a sorti ce bijou.
C’est vrai qu’au début je n’étais pas trop fan : mais quelques modifications m’ont fait changer d’avis, et on a un bon résultat. Ce titre, c’est comme mon premier enfant ; certes, je ne l’ai pas écrit mais j’ai donné toutes les idées.
Comment ça c’est passé au niveau des Retours ?
J’ai eu beaucoup de retours : c’était fou, parce que c’est délicat de s’intégrer quand on est un nouvel artiste. Ces retours me donnent de la force et m’aident pour le long terme : positif ou non je prends tout !
« Hold Back the light » : plus d’affirmations
Ce titre je voulais m’affirmer et montrer qui j’étais : j’ai plus 4 ans quand même ! Jeune femme, admire. En fait, quand t’écoutes cette chanson elle paraît triste mais pas trop parce que tu danses : au final, tu ressens pleins de choses, après il faut comprendre les paroles.
Tout le monde peut se reconnaître dans ce titre, tu sais cette période où tu te demandes si tu auras la même chose le lendemain : va-t-on rester au même stade ou pas ? Par exemple, quelqu’un te plaît mais tu vas l’aborder ou pas. Ça peut toucher pleins de gens : ado, ou adultes, tu te poses pleins de questions. J’aime quand mon public peut se voir à travers mes titres.
Peut-on dire que cet esprit battant accompagne ton quotidien ?
Exactement, j’en ai vécu des galères dans mon parcours : finalement, tu grandis de tout ça. On en apprend tous les jours, et j’ai pas fini d’apprendre. Après je pense qu’il faut tomber pour remonter, t’imagines si dans la vie tout est rose ? On s’ennuierait à mort.
Sur le long terme ?
Je verrais bien un feat avec Eminem : si tu m’entends, c’est quand tu veux ! Sinon j’aime bien travailler avec des artistes, échanger et même a des feats. En dehors de cela, je prévois la prochaine sortie de mon album, les choses vont bouger !