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Un an après son entrée en vigueur, le RGPD n'a pas dit son dernier mot
Si de façon globale, les taux d'optin sont à peu près les mêmes, on observe toutefois un boost sur la méthode super soft (87% vs 78% dans le 1er baromètre) qui semble s'expliquer par un meilleur design des bannières avec une hausse du taux d'optin explicite (37% vs 22% dans le 1er baromètre).
Par contre, on se rend compte que le comportement des utilisateurs a changé concernant le centre de préférences, en effet, le taux de switch-off est en hausse (20-60% vs 20-32% dans le 1er baromètre), les utilisateurs qui ouvrent le centre de préférence ont maintenant d'avantage pris l'habitude de désactiver les cookies pour toutes les catégories.
Ainsi, l'utilisateur visualise en moyenne 2,2 fois (vs 1,8 fois dans le 1er baromètre) le message de consentement avant de prendre une décision. Un comportement qui montre que si les utilisateurs acceptent bannières, popin et cookies, ils deviennent plus attentifs à leur navigation et à leur consentement.
L'essor du consentement strict avec popin permet d'atteindre un taux d'optin de 79%. Et si les utilisateurs qui ne peuvent visualiser le site risquent d'être assez nombreux, il est à noter que le taux de clic sur les liens de cette popin est assez élevé (1,61% contre moins de 0,2% vers tous les autres types de bannières) et que le taux de switch off n'est pas plus important. Comme évoqué lors de la première édition du baromètre, l'évolution de la réglementation, des comportements des internautes et surtout de la maturité des équipes digitales doit conduire les entreprises à faire évoluer leurs choix et leur stratégie. Les chiffres de ce baromètre démontrent l'évolution des comportements des entreprises et des internautes, vis-à-vis de la notion de consentement. Le consentement devient un acte volontaire et éclairé, dans le respect du RGPD, tout en devenant une opportunité de communication pour les marques.