EmbrunMan J-55

Publié le 21 juin 2019 par Pascal Boutreau

Je vous raconterai dans quelques jours les projets à venir après mon départ d'Equidia. J'en profite pour vous remercier de tous les gentils mots laissés sur ma page Facebook. Je ne m'attendais pas à autant de bienveillance. Alors un grand merci.

Avant d'attaquer un nouveau weekend quelque peu chargé avec le Longue Distance de Deauville (1,9 km de plouf, 85 km de vélo (1200 D+) et 21 km de course à pied), ce samedi, et un petit décrassage de 10 bornes dimanche matin à l'occasion de la Foulée Royale de Saint-Germain, un point sur l'entraînement de ces derniers jours. Le weekend dernier fut aussi particulièrement rigolo avec un 10 km de natation et le 15 km de la Course Royale au château de Versailles. 

EmbrunMan J-55 

Mercredi 12 juin 
Plouf : 3800 m - Séance Poissy Triathlon 

Jeudi 13 juin 
Enchaînement
Vélo : 53 km à bonne allure 
Course : 5 km à bonne allure
Un enchainement histoire de rappeler à mon corps ce qu'est le triathlon. Bonne surprise avec un rythme en course à pied autour des 4'55/km. Rassurant.

Vendredi 14 juin 
Vélo : 50 km à un rythme correct sans plus mais sans dénivelé en perspective du gros weekend. 

Samedi 15 juin 
Plouf : 10 km Open Swim Stars de Paris 
Cette épreuve d'eau libre devient un classique de mon calendrier de courses depuis que j'ai repris le sport de façon conséquente. Comme il y a deux ans sur le 5 km (pas de 10 km à l'époque), et comme l'an dernier, direction l'est parisien pour un plouf de 10 km dans le Canal de l'Ourcq avec une arrivée dans le bassin de La Villette. Contrairement à l'an dernier où j'y étais allé en mode "je plonge et on verra bien", j'étais davantage organisé cette année avec notamment quelques pastilles de Stinium dans la manche de la combi pour assurer un ravito perso en plus des trois mini ravitos prévus par l'orga tous les 2,5 km. Les trois premiers quarts de la course se passent plutôt pas mal sans ressentir de fatigue. Je ne respire qu'à droite et tous les deux temps (faut que je travaille ça), mais ça passe bien. La dernière demi-heure est en revanche interminable avec ce tour du bassin de La Villette qui semble infini. J'étais parti pour essayer de passer sous les 3 heures (3h7' l'an dernier). Il va en manquer un peu (3h1'52'', 68e sur 94 classés) mais peu importe. Je vois assez bien où je peux gratter quelques minutes l'an prochain.  

Dimanche 16 juin 
Course à pied : 15 km Château de Versailles 
Dans un coin de ma tête, l'objectif était de descendre sous les 1h15' soit 12 km/h. Il faut remonter plusieurs années en arrière pour trouver dans mes carnets d'entraînement une telle moyenne sur 15 bornes (même si à une lointaine époque c'était ma vitesse de footing confortable). L'expérience de l'an dernier avec déjà le 10 bornes de la veille en natation m'avait laissé le souvenir de très bonnes sensations. Départ rapide donc pour viser ces 1h15. Même si quelques hectomètres furent parfois un peu plus difficiles, rythme relativement régulier, bonnes sensations et finalement 1h13' à l'arrivée. Six minutes de moins que l'an dernier. Voilà une bonne chose de faite, et un résultat qui certes n'est pas stratosphérique, mais qui à mon échelle valide les entraînements des dernières semaines/mois. 

Lundi 17 juin 
VTT : 20 km très souple en récupération active 

Mardi 18 juin
Repos 

Mercredi 19 juin 
Plouf : 3800 m - Séance Poissy Tri 
Course à pied : 10 km très souple en zone confort

Jeudi 20 juin 
Vélo : 61 km  relativement souple car Triathlon de Deauville (Longue distance) dans deux jours. (passage du cap des 3000 km depuis janvier)

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Avec davantage de temps depuis quelques semaines (voir news précédente), la fréquentation du ciné et la lecture sont en augmentation. Voilà une très bonne chose. 

Parasite - Palme d'Or du dernier festival de Cannes, ce film sud-coréen de Joon-ho Bong est remarquablement intelligent. Dans la construction de "l'intrigue", dans la transmission des messages "sociaux" ou encore dans la façon de filmer. On se laisse vite embarquer dans cette société sud-coréenne où une famille pauvre réussit à s'incruster au sein d'une famille aisée avec ensuite un enchainement de rebondissements qui mène à un final assez dingue. 

Douleur et Gloire - Avec des cinéastes de la dimension de Pedro Almodovar, pas besoin de lire l'affiche pour connaitre le réalisateur. Le style est reconnaissable dès les premières images. Dans ce film, toutes les bases de la signature Almodovar sont respectées avec de belles images avec un cadre très soigné, des acteurs toujours très bons (mention évidemment pour Antonio Banderas), des personnages un brin déjantés et Penélope Cruz dont je suis profondément amoureux ! Inconvénient de ce constat, le manque de surprise et l'impression de toujours baigner dans la même atmosphère. 

De la lecteur aussi donc. Une amie m'a fait découvrir Philippe Delerm avec "Les eaux troubles du Mojito" et "La Première gorgée de bière". Deux recueils de nouvelles très courtes avec un incroyable talent de l'écrivain pour nous faire visualiser ce qu'il décrit en seulement quelques mots. Deux petits ouvrages qui se dévorent. Après avoir découvert Gwenaëlle Robert avec "Tu seras ma beauté" (version moderne de Roméo et Juliette), j'ai poursuivi ma découverte avec son premier livre, "le dernier bain", l'histoire de la mort de Marat, assassiné dans sa baignoire par Charlotte Corday. Une plongée dans le Paris trouble de l'après Révolution française. Un début de livre pas forcément facile pour entrer dans l'histoire puis peu à peu, on finit par se perdre dans les rues de ce Paris. 

Et pour finir, un coucou à Adeline Wirth, mon ancienne consultante à Equidia et toujours amie, auteure de plusieurs livres. J'ai lu son dernier intitulé "Sept cavalcades". Elle y écrit sept nouvelles axées autour des sept péchés capitaux, et bien sûr avec le cheval au centre de chacune des histoires.