Ce week-end, je me suis plongé dans un Cosmo de ma copine. J’y ai découvert au fil des pages un univers très féminin et peu compréhensible de la part d’un homo-numericus comme moi. Je me suis rendu compte du business incroyable que génère un magazine de la sorte…
Mes amis, coup de gueule.
J’ai pris exemple sur le “Cosmo” de ce mois-ci, ce n’est pas une attaque personnelle, tout les magazines féminins sont construit de la même manière.
Donc voila, j’ouvre le cosmo de ma chérie, feuilletant page après page et recherchant un article. Et il me faudra attendre la 30ème page pour trouver le premier article. Avant ça ? De la publicité, de parfums, vétements, accessoires… (même une d’un eeePc). Je continue ma “lecture”. Deuxième article, 60ème page. De mieux en mieux. A ce rythme, je vais vite le terminer ce magazine. Je change donc de méthode, je ne lis plus, je feuillette. Je trouve 3 autres articles, bien plus loin, qui croulent sous des kilomètres de pubs. Effaré.
Je n’arrive pas à en croire mes yeux, Je consulte alors ma douce qui me répond texto : “Mais c’est la pub qu’on lis le plus !”. Pas possible. Elle me raconte que la pub permet aux femmes de savoir : comment se parfumer, le dernier jean à la mode, les derniers achats tendances et comment elles s’habilleront cet été.
Note aux lecteurs : Ma copine travaille en ce moment dans un magasin de fringues, une grande enseigne de pret à porter, elle est très pointilleuse quand à sa tenue vestimentaire et m’a appris énormement sur le comment du pourquoi des fringues. Lorsqu’elle me parle de vétements, elle est donc très serieuse.
J’essaie donc de comprendre vos motivations quand à la lecture, souhaitée, de publicité et je veux bien comprendre que les hommes viennent de Mars (surtout moi) et les filles de Venus. Mais il y a quand même un truc qui me chiffonne : Mesdames, vous vous faites avoir ! Vous achetez 1€50 (voir 5€ pour certaines) pour 166 pages de publicité et 5 pseudos-articles, qui font eux aussi de la publicité ! Dans notre monde actuel de l’internet et des nouveaux médias, notre économie évolue et nous nous faisons maintenant payer pour la lire, cette publicité. Immaginez le business que se fait un magazine comme Cosmo avec 160 pages de publicités, et maximum 6 rédactions d’articles, le tout ajouté à vos sous.
J’éspère soulever un point et une interrogation chez vous parce qu’au final, ce sont des pratiques basées sur une économie vieille comme le monde et qui n’évolue pas… surtout quand on se dit “Magazine de la dernière mode”…
Viva la révoluzione !