Ce livre parle d'amour et de dieux.
Simon a été mis à sa naissance dans un orphelinat par ses parents. Car Personne n'aime Simon: il dégage un je ne sais quoi qui engendre chez toute personne qui le côtoie une haine farouche à son égard
A toute règle générale, il y a toutefois des exceptions: la soeur de Simon, Charlotte, aime celui-ci sans restriction - et c'est réciproque - et il en est de même de trois chats qu'il a adoptés, puis d'un quatrième.
Le père de Charlotte et de Simon est décédé plusieurs années avant. C'est maintenant le tour de leur mère. A la demande de sa soeur, Simon accepte de se rendre à l'enterrement de la vieille qu'il a toujours haïe.
Que ne ferait pas Simon pour sa soeur Charlotte? C'est cela l'amour. Mais il ne réussirait pas dans ses entreprises pour la défendre, s'il ne mettait pas les dieux de son côté. En l'occurrence, la gent animale.
La gent animale? Des chats, des gallinacés, un alligator femelle de la famille des Alligatoridae, de l'ordre des Crocodilia, de la classe des Reptilia, de l'embranchement Chordata (Vertebrata), et... un insecte.
Qui se cache derrière chats, gallinacés et alligator? Simon l'apprend après qu'il s'est rendu, pour y retrouver Charlotte, à la Nouvelle-Orléans, où sévit une loge et où un aviculteur est dépassé par les événements.
Ce récit de Philippe Battaglia, relève du fantastique, mais c'est un fantastique plein d'humour, où les notes en bas de page ne sont pas moins intéressantes et déconcertantes que le corps du texte lui-même...
Francis Richard
Personne n'aime Simon, Philippe Battaglia, 136 pages, L'Âge d'Homme