Antelope a entièrement été écrit, composé et produit par Penelope elle-même, et elle me rappelle dès les premières chansons l’univers de James Blake (« 211 home », « So it ends ») et, un peu, de Bon Iver également, même si je ne connais cet artiste que par ses collaborations avec James Blake justement, comme « Falls creek boys choir » qui me rappelle ici la chanson d’ouverture « June ’87 ».
Les ambiances sont électroniques, certes, mais les instruments classiques sont perceptibles ici et là pour tout mélomane. « Mile creek », par exemple, réussit un parfait mix entre les deux genres, et si j’ai pu lire que Thom York pourrait être une évidente influence de Penelope Antena, j’y ajouterai l’inoubliable Björk bien sûr ainsi que son collaborateur de génie Arca, mais aussi d’autres artistes tels Laurel Halo ou Connor Youngblood.
Quand j’y songe, il ne s’agit que de références sublimes, auxquelles ne devrait pas tarder à s’ajouter Penelope Antena s’agissant de ma collection personnelle.
(in Heepro Music, le 19/06/2019)
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