Dans Lust for Life, publié moins d’un an après The Idiot, Iggy a visiblement décidé qu’il était temps de se bouger le popotin et d'échanger l’introspection un peu midtempo de son premier album contre quelque chose de plus vibrionnant Musicalement, Lust for Life est donc beaucoup plus batailleur que ne l'était The Idiot. En grande partie grâce à une section rythmique du tonnerre tenu par les deux frères Sales (Hunt aux fûts et Tony aux quatre cordes non jacopastoriusiennes). Difficile de résister à leur groove barloquant (Tonight) ou à leur sens de l'abordage sec sur l'os (Neighborhood Threat). Comme Ricky Gardiner et le très fameux Carlos Alomar les deux guitaristes qui les accompagnent ne sont pas en reste nous avons donc affaire à un orchestre de rock & roll gaillard et cogneur, certes encore un peu loin des éjaculats primitifs proposés par les Stooges initiaux, mais capable de remettre définitivement Iggy dans le game. (David Bowie produit et joue du piano, assis et debout, à l'alternat entre deux lignes de coke). Pour le reste, rien de vraiment nouveau à l'ouest de Ann Arbor, il est question de drogue (Tonight, Lust for Life), de décadence (ce Passenger qui ne tombera pas par hasard dans l’oreille avisée de Cookie Dingler), de haine de soi-même (Some Weird Sin). Le ton est souvent arrogant, parfois blasé, toujours drôle et il n'y a pas vraiment lieu de s'en plaindre.
Dans Lust for Life, publié moins d’un an après The Idiot, Iggy a visiblement décidé qu’il était temps de se bouger le popotin et d'échanger l’introspection un peu midtempo de son premier album contre quelque chose de plus vibrionnant Musicalement, Lust for Life est donc beaucoup plus batailleur que ne l'était The Idiot. En grande partie grâce à une section rythmique du tonnerre tenu par les deux frères Sales (Hunt aux fûts et Tony aux quatre cordes non jacopastoriusiennes). Difficile de résister à leur groove barloquant (Tonight) ou à leur sens de l'abordage sec sur l'os (Neighborhood Threat). Comme Ricky Gardiner et le très fameux Carlos Alomar les deux guitaristes qui les accompagnent ne sont pas en reste nous avons donc affaire à un orchestre de rock & roll gaillard et cogneur, certes encore un peu loin des éjaculats primitifs proposés par les Stooges initiaux, mais capable de remettre définitivement Iggy dans le game. (David Bowie produit et joue du piano, assis et debout, à l'alternat entre deux lignes de coke). Pour le reste, rien de vraiment nouveau à l'ouest de Ann Arbor, il est question de drogue (Tonight, Lust for Life), de décadence (ce Passenger qui ne tombera pas par hasard dans l’oreille avisée de Cookie Dingler), de haine de soi-même (Some Weird Sin). Le ton est souvent arrogant, parfois blasé, toujours drôle et il n'y a pas vraiment lieu de s'en plaindre.