Le point 2 du protocole d’accord est relatif au recensement et à l’assainissement du fichier des enseignants par la détection et l’élimination des fictifs et des absents. " …Si tout cela, après résultat, on ne parvient pas à rehausser substantiellement le salaire des enseignants, nous risquons de déclencher une grève avant le début des examens", a-t-il déclaré.
Le recensement tend vers la fin. "C’est seulement les préfecture de Mamou et de Forécariah qui restent", Aboubacar Soumah impute le retard au manque de professionnalisme des femmes de l’équipe gouvernementale en charge du travail.
Les revenus provenant de l’assainissement du fichier doivent venir augmenter le salaire des enseignants. Aboubacar Soumah dénonce par ailleurs le comportement de certains cadres du secteur éducatif : "Les directeurs d’écoles, les DPE (Directions Préfectorales de l’Education, ndlr) ont eu à octroyer les numéros matricules de ces fictifs à des éléments nouveaux, qu’ils ont réaffectés à des services".
Aboubacar Soumah invite alors le gouvernement pour plus diligence afin d’éviter à la Guinée une nouvelle grève à la veille des examens nationaux.
En cette soirée du dimanche 16 juin, les premiers 2.000 jeunes de 16 ans arriveront dans leurs casernes pour participer au Service national universel. Chose dite, chose faite pour le président Macron qui pense peut-être en réalisant cette promesse...