Le roman gagne en intensité page après page, car dès que Mark trouve une solution à un problème, BIM un autre problème se profil. La nature est hostile, et ben Mars est pire ! Ce roman se lit donc rapidement, véritable « page-turner », on veut savoir comment Mark va s’en sortir, si seulement il s’en sort. Et en plus, je me suis bien marrée car pour dédramatiser sa situation, il bien obligé de prendre un peu les choses du « bon » côté (jusque là, il est vivant) et avec pragmatisme, il ne peut compter que sur lui pour survivre. Il raconte donc ses états d’âmes face aux difficultés dans le journal de bord.
On s’attache à Mark parce que c’est un mec cool, en tout cas qui à l’air cool. A part lui, les autres personnages ne sont pas beaucoup développés, et même j’ai trouvé que Mark ne l’était pas plus que ça. On reste focalisé sur sa survie, ce que je peux tout à fait comprendre ! Dans la vraie vie on ne prend pas le temps de faire du tourisme, même sur Mars, quand on est sur le point de mourir à chaque instant ).
Après, savoir si cela serait vraiment réalisable, je ne sais pas, pourquoi pas ? Surtout que chaque solution pour résoudre chaque problème est bien détaillée, le cheminement intellectuel de Mark nous étant accessible à travers le journal de bord, et c’était vraiment cool. J’ai trouvé que c’était d’un réalisme assez plausible. Les réactions sur Terre aussi, même si le message de l’instinct de l’espèce humaine de sauver son prochain est un peu… hum… idéaliste.
Et aussi, pour une fois, on ne parle pas que de l’Amérique et c’est un bon point.
Au final, sans être un très grand roman, c’est du grand spectacle. En tout cas je l’ai trouvé très enthousiasmant, et l’ai dévoré avec grand plaisir. Une de mes meilleures lectures de cet été.