Alors que j’ai eu Humanworld dès le jour de sa sortie je ne l’ai pourtant écouté pour la première fois que plusieurs jours après. Je connaissais bien sûr Peter Perrett, son dernier album solo How The West Was Won sorti en 2017 avait rencontré un joli succès au Royaume-Uni et lui avait offert une tournée européenne à guichets fermés !
Faute de temps, et non d’intérêt, je n’avais été plus loin que la simple écoute de ses chansons à la radio… Mais je le sais depuis longtemps : les artistes qui sont sensés être pour moi finissent toujours par revenir afin de me laisser une seconde chance d’entrer, enfin !, dans leur univers.
Peter Perrett précise qu’une partie de lui continue, aujourd’hui, à se foutre de tout, et dès lors à être attirer par l’évasion. Dans le même temps, et cela est entre autre lié au fait qu’il a des enfants – oui, se sont bien ses fils Jamie et Peter Jr à la guitare et à la basse ! –, il sait qu’il faut aussi rechercher le bien dans ce monde, ce qui lui fait se sentir en quelque sorte romantique, et il l’assume pleinement.
Aussi Humanworld s’est-il dès la première écoute révélé comme par magie ! Et, peu importe son âge, que je ne connais pas : j’ai l’impression d’entendre le tout premier album d’un jeune artiste au talent immédiatement explosif !
(in Heepro Music, le 17/06/2019)
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