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Voiture électrique : le coup du déchet nucléaire ?

Publié le 16 juin 2019 par Christophefaurie
Il y a consensus : la voiture électrique va nous sauver. Vraiment ?
Sur l'ensemble de sa vie, il semblerait que son "empreinte carbone" soit deux fois moindre que celle d'une voiture ordinaire. Cependant, il faudrait regarder de près quelles sont les hypothèses prises en compte. Car beaucoup dépend du type d'énergie utilisée, charbon ou nucléaire, par exemple. Mais aussi de l'intensité de l'usage de la voiture dans les prochaines années : la fabrication d'une voiture électrique est très polluante, plus on roule, et plus elle est avantageuse. Surtout, "deux fois moins", c'est encore beaucoup. D'autant que la croissance des ventes de voitures risque de se maintenir. Sans compter que le moteur thermique consomme de moins en moins. Que donneront ces comparaisons, dans quelques années ?
L'électrique aurait d'autres avantages. En particulier, il déplacerait la pollution des riches (les villes), vers les pauvres (les campagnes).
C'est surtout la question de la batterie qui pose une difficulté. Le monde devrait produire 11m de tonnes de batteries usées d'ici 2030. Or, on ne sait pas les recycler, et elles pourraient être dangereuses pour l'environnement. De surcroît, il n'est pas certain que l'approvisionnement en certains composants (par exemple le lithium, sans lequel il n'y a pas de batterie, puisque elle est au lithium...) soit durable. On nous refait le coup des déchets radioactifs ? Oubliez ces problèmes, et parions sur le génie de nos enfants ?
Principe de précaution, nous disait-on ? Et si le mal de notre société était de s'enflammer pour des idées, sans en envisager les conséquences ?
(Sources : les batteries ; les batteries et la voiture électrique.)

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