- On ne sait pas à quel point "empathie" porte bien son nom. "Empathie", c'est souffrir avec. Cela peut aller jusqu'à tomber malade, lorsque l'autre l'est. Mais sans comprendre que cette maladie n'est pas naturelle. En fait, il est possible que l'on ait une idée fausse de ce qui rend malade. La cause de bien des maladies pourrait être une forme de dépression. Elle fait que l'on ne se défend plus, et que l'on dépasse ses limites. Le corps affaibli est la proie de n'importe quel agent pathogène, que l'on croit la cause du mal.
- Il y a des gens dénués d'empathie (cf. pervers narcissique). La question de l'égoïsme semble liée à celle de l'empathie.
- L'empathie, non pathologique, est très utile : elle permet de comprendre ce que l'autre ne dit pas (et dont il peut ne pas être conscient). Les bons négociateurs doivent, certainement, avoir une forme d'empathie.
- Pour que l'empathie ne devienne pas une maladie, il faut prendre conscience de ses dangers. Ensuite, il faut apprendre à être à l'écoute de ses émotions. Emotion détectée, raison en marche. Comme le fait le médecin, le diagnostic est transformé en une prescription.
- Il faut aussi équilibrer sa vie en fonction du stress que provoque l'empathie, probablement, avec des périodes à soi.
- A l'envers, de même que l'on ressent les souffrances de l'autre, on est aussi particulièrement sensible à ses joies.
J'ai eu à discuter empathie, récemment. Voici un résumé de ce que la vie et quelques livres m'ont appris sur le sujet :