Née à Ipswich en Australie, Ashleigh Barty revendique ses origines aborigènes. Du côté paternel, elle descend en effet du peuple Ngarigo et est devenue l’année dernière ambassadrice du tennis indigène pour amener les enfants aborigènes à pratiquer ce sport. Elle commence le tennis jeune et son talent est vite remarqué. En 2011, alors âgée de 15 ans, elle remporte le tournoi de Wimbledon chez les juniors. Sa carrière professionnelle est toute tracée mais Ashleigh rêve d’une "vie normale" et abandonne sa raquette pour rentrer en Australie. Elle se passionne alors pour le cricket mais après presque deux ans de pause, le tennis lui manque. Elle se lance à nouveau dans la compétition, cette fois avec beaucoup plus de motivation et de certitudes sur ses choix de vie.
Elle revient dans le classement WTA (celui des joueuses professionnelles) en 2015, à la 623e place. Son ascension est alors fulgurante. Également très bonne joueuse de double, elle remporte même en 2018 l’US Open aux côtés de Colleen Vandeweghe. Ce samedi 8 juin, à 23 ans, Ashleigh Barty s’offre son premier tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros. C’est sur un dernier smash que l’Australienne conclut une finale rapide, presque expéditive, puisqu’elle balaie son adversaire, la Tchèque Marketa Vondrousova, en deux petits sets 6-1, 6-3 en 1h10 de jeu. Le trophée Suzanne Lenglen entre les mains, la nouvelle reine de la terre battue, tête de série numéro 8 au début du tournoi, accède grâce à sa victoire à la deuxième place mondiale derrière la Japonaise Naomi Osaka.
C’est un habitué des lieux, on ne le présente plus. Entre "Rafa", comme le surnomme les adeptes de la petite balle jaune, et Roland-Garros, c’est une histoire d’amour. Originaire de Manacor, sur l’île de Majorque, Rafael Nadal est attaché à ses racines. Il a d’ailleurs fondé sur l’île une académie de tennis : la "Rafa Nadal Academy". Également très proche de sa famille, le joueur peut s’appuyer sur son clan, immuable au fur et à mesure des années. Longtemps entraîné par son oncle Toni Nadal, c’est désormais l’ancien joueur Carlos Moya (et ex numéro 1 mondial) qui le suit. Quant à son palmarès, les chiffres donnent le tournis : depuis son premier titre en Grand Chelem à Roland-Garros en 2005, Rafael Nadal s’en est offert 17 autres, a remporté les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, et a été sacré pas moins de 34 fois en Masters. Il totalise également 196 semaines à la place de numéro 1 mondial. A 33 ans, il a confirmé dimanche son statut de recordman en remportant son 12e Roland-Garros.
L’affiche de la finale était la même que celle de l’année dernière : le favori Rafael Nadal contre Dominic Thiem. Si l’Autrichien a réussi une meilleure performance qu’en 2018 en s’emparant cette fois d’un set, c’est bien Nadal qui a triomphé sur Sa terre battue après 3 heures de jeu, les yeux rougis par l’émotion. Aujourd’hui à la 2e place mondiale derrière le Serbe Novak Djokovic, l’Espagnol va pouvoir prendre un peu de repos avant le prochain Wimbledon. Il profitera également de cette période pour se marier avec celle qui partage sa vie depuis 15 ans : Maria Francisca Perello.
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