Dans ce premier tome de la série nous faisons connaissance avec l'équipe de la commissaire Anne Capestan à qui le le divisionnaire Buron confie une équipe de bras-cassés, composés de tous les laissés pour compte de la police judiciaire, alcoolos, homos, porte-poisse, écrivains à l'égo surdimensionné, crétins notoires ... Mais cette équipe va finalement s'avérer plus efficace que prévu...
La troupe de Anne Capestan se voit dotée de nouveaux comme Saint-Lô, sorti de l'hôpital psychiatrique dans la peau de d'Artagnan et de Ratafia, rat policier. Ils enquêtent cette fois-ci sur plusieurs assassinats éparpillés sur le territoire et annoncés au préalable. L'ex beau-père de Capestan fait malheureusement partie des victimes...
Si l'enquête est un peu plus molle que dans le premier tome de la série, les touches d'humour sauvent le roman comme cette mythique course poursuite à dos de poneys dans le parc du Luxembourg. L'équipe n'ayant pas les moyens de se payer un logiciel de dessin, ils utilisent les jeux vidéos pour créer des avatars pour la reconnaissance des suspects, sauf qu'il ne faut pas oublier d'éviter de jouer avec cet avatar... Pour couronner le tout, le tome s'achève par un concours de fer d'or Philips qui vaut le détour !
L'intrigue se déroule cette fois-ci sur un plateau de cinéma, car la capitaine Eva rosière devenue scénariste est accusée du meurtre d'un réalisateur qu'elle avait invectivé et menacé quelques minutes plus tôt.
Un ton enlevé à l'humour ravageur avec des discussions pour savoir si le 36 avait été au 38 si on l'aurait quand même appelé le 36, mais des intrigues un peu longuettes sans grande surprise.