Depuis hier, mon nouveau roman, “La vie rêvée des chaussettes orphelines” est disponible en librairie. En général, les jours qui précèdent la sortie d’un nouveau livre, je tourne en rond dans mon salon en m’arrachant les cheveux, je ne dors plus, je ne mange plus (ahah, je plaisante bien sûr, rien ni personne ne me fera jamais sauter un repas, ce serait beaucoup trop dangereux pour ma santé…). Mais, j’avoue que votre rencontre avec cette histoire est particulièrement importante pour moi…
Je profite d’ailleurs de ce post pour faire une dédicace et décerner un oscar de la patience à mon éditrice qui m’appelait toutes les semaines en me disant :
— Mais enfin Marie, dis-moi simplement, en gros, ce que ça raconte…
Et à qui j’ai répondu pendant six mois :
— Mais enfin, Laury-Anne, puisque je te dis que je n’en sais rien !
La seule chose que je connaissais de cette histoire, c’était mes personnages. Il faut dire que j’ai eu le temps de discuter avec eux pendant ces longues nuits sans sommeil qui ont suivi mon accouchement. Mais ce que mes héros me chuchotaient à l’oreille depuis le début de l’écriture, je n’en ai vraiment saisi le sens qu’à la fin de mon premier jet, avant de commencer la longue et fastidieuse étape de la réécriture.
Alors, voilà : j’ai voulu écrire un roman sur la nécessité de réaliser ses rêves, quitte à se heurter de plein fouet au mur sans pitié de la réalité. Un roman sur les hasards de la vie, ses drames et ses miracles, sur la famille, celle avec laquelle on naît et celle qu’on construit, indépendamment des liens du sang. Et enfin, j’ai voulu écrire une histoire d’amour. Pas forcément l’amour coup de foudre Roméo-rencontre-Juliette-et-se-suicide-de-désespoir-à-14-ans, mais l’amour qui peut lier depuis l’enfance deux êtres, aussi parfaitement complémentaires que deux chaussettes de la même paire, deux êtres qui, dans un monde idéal, ne devraient jamais être séparés.
Bref, en le relisant, j’ai réalisé que ce roman parlait méticuleusement, point par point, de tout ce qui me touche profondément dans la vie. Alors j’espère sincèrement que vous aimerez le lire autant que j’ai aimé l’écrire, parce qu’il a une place toute particulière dans mon coeur.
À plus dans le bus,
Marie
La bande-annonce du roman :
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