Au Summer Press Tour de la FOX ce lundi, il était bien sûr question de Fringe, la nouveauté de la rentrée prochaine qui fait sûrement le plus parler.
Au sujet de la ressemblance de son nouveau bébé avec le légendaire X-Files, J.J. Abrams a confié “qu’il serait fou de dire qu’il n’y a pas d’influence”. Cela dit, le créateur de Lost souhaite qu’on en finisse avec cette comparaison : “Oui, il y un agent du FBI et des trucs bizarres. Mais j’aimerais croire que les similitudes s’arrêtent là.”
Pour Abrams, les influences qui ont nourrit Fringe sont multiples : Twin Peaks, La quatrième dimension, Dossiers brûlants, les écrits de Michael Crichton et Robin Cook, et même les films de David Cronenberg.
Ce que J.J. souhaite, c’est éviter de refaire une série qui requiert le même niveau d’exigence que Lost et Alias du point de vue du téléspectateur. Il raconte à ce sujet une anecdote pour le moins amusante : Alors qu’il regardait récemment un vieil d’épisode d’Alias avec son pote Greg Grunberg (qui a participé à toutes ses séries ou presque), il s’est rendu compte qu’il était complèment perdu et que c’était tout bonnement incompréhensible ! Pas mal pour un type qui est à l’origine de la série ! “Mais P*tain, qui est ce type ?”, se demandait-il en regardant son écran.
Dans ce sens, Abrams estime que Fringe est une expérience : “Vous n’avez pas besoin de voir les épisodes 1, 2 et 3 pour comprendre le 4. Chaque épisode a son histoire, mais tout au long de la saison, il y aura des intrigues récurrentes. En espérant que vous aurez envie de regarder tous les épisodes.”
Abrams regrette que le pilote se soit retrouvé disponible sur la toile, et a tenu à souligner que la version que de nombreuses personnes ont téléchargée sera quelque peu différente de celle que les téléspectateurs de la FOX pourront voir en septembre. “La pression et l’attente peuvent gâcher une série”, ajoute le réalisateur du prochain Star Trek.
Le producteur Bryan Burk assure pour sa part “qu’ils n’ont pas mis eux-même le pilote en ligne même si c’est dur à croire” (oui parce que le buzz et tout ça…). “On déteste sortir des choses quand le travail n’est pas terminé,” explique Burk. “Le problème, c’est qu’on continue à bosser sur notre affaire jusqu’à la diffusion, et parfois même, après la diffusion.” Dans le dernier cas, c’est un vrai problème, en effet…
(sources : TV Guide, Hollywood Reporter)