Vernay et Nick Trop trop forts !

On commence avec les félicitations du jour pour Nicolas Hemet, alias Nick The Quick, brillant 21e du Quelle Challenge de Roth (distance Ironman) avec un excellent chrono de 8 h 47'37''. ça fait toujours bien plaisir de voir un mec aussi sympa réussir la course pour laquelle il s'est préparé depuis des mois. Surtout cette course absolument magique (même si cette année il a plu). Chapeau bas M. Nicolas. J'ai réussi à glisser ton nom dans les résus du journal, c'est pas grand-chose je sais bien, mais bon, ça fait un petit souvenir de plus. (son blog ICI)

Et puis toujours dans cette course, une nouvelle victoire de Patrick Vernay (en photo). Il s'agit du sixième succès sur la distance reine de ce prof d'EPS basé en Nouvelle-Calédonie. Dixième lors des deux dernières éditions de l'Ironman d'Hawaii, il est incontestablement aujourd'hui le meilleur Français sur Ironman. Espérons qu'en octobre prochain à Hawaii, il réussira un gros coup. Merde alors, les Français ne sont pas moins forts que les autres et on va bien finir par en glisser un sur le podium hawaien !   

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Dans la série des sports qui n'intéresse que ses pratiquants mais pas une seule seconde les médias, , comme le triathlon (oui oui, j'ai pu encore le vérifier ce dimanche en essayant en conf d'arracher de la place et une photo pour parler de la victoire de Vernay à Roth... un fiasco... à mon grand désarroi... suis deg... ), bravo à l'équipe de France de roller in line hockey, vice-championne du monde ce week-end derrière les Etats-Unis. Les Filles ont quant à elles pris la quatrième place de ces Mondiaux qui se disputaient en Allemagne.

En course d'orientation, Thierry Gueorgiou, le n°1 mondial, a perdu son titre de champion du monde de sprint, en ouverture des WOC (les Mondiaux) qui se disputent à Olomouc. Il doit se contenter de la 5e place mais aura à coeur de prendre sa revanche cette semaine notamment sur le moyenne distance, sa distance de prédilection. Damien Renard est 24e tandis que chez les filles, Céline Dodin termine 16e, Amélie Chataing, 40e et Capucine Vercellotti, 41e.

Spécial pour Laeti... Cette semaine se disputent à Moscou les Championnats d'Europe de pentathlon moderne. Notre double championne du monde Amélie Cazé sera de la partie histoire d'effectuer les ultimes réglages à un mois des Jeux. John Zakrzewski et Cyril Viala sont également en Russie.  

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Puisque les Jeux approchent, je vous propose de temps en temps des petits focus sur des disciplines dont tout le monde se fout (ou presque) et qui pourraient pourtant nous offrir quelques breloques au mois d'août. On commence aujourd'hui par le tir à l'arc.

En 1992, à Barcelone, Sébastien Flute, sacré champion olympique, avait permis au grand public de découvrir le tir à l’arc. Seize ans plus tard, Romain Girouille pourrait bien lui succéder. Vainqueur en mai dernier du tournoi de qualification olympique de Vittel, le jeune homme de vingt ans a de quoi briller. Champion du monde juniors à Mexico en 2006, actuellement troisième au classement mondial, Girouille a été formé à l’INSEP mais à l’école Sud-coréenne sous les ordres du très exigeant Lee Tae-hoon, enrôlé à la tête de l’équipe de France avant d’être récemment viré. Sa méthode a pourtant porté ses fruits. En avril dernier, le Français remportait ainsi la Coupe du monde de Porec, en Croatie, en éliminant même en demi-finale le Sud-coréen Im Dong-hyun, champion du monde 2007 et champion olympique par équipes en 2004. Ce jour-là, il sortait même un score de 116 points (huit fois 10 et quatre fois 9). De quoi ambitionner les plus beaux honneurs à Pékin.

Mais si Girouille venait à manquer la cible, la France pourrait encore compter sur ses filles emmenées par Bérengère Schuh, championne du monde en salle en 2003 et quatrième par équipes il y a quatre ans à Athènes. En remportant le titre européen en mai dernier, à Vittel, l’Auxerroise, autrefois à la peine dès qu’elle sortait de la salle, a montré que les éléments extérieurs ne lui faisaient plus peur. La tache sera rude face notamment aux Sud-coréennes, traditionnellement les plus fortes. Mais why not ?

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Deux films pour commencer à rattraper le retard pris ces derniers jours. On commence par "Hancock". J'ai bien aimé. Principalement pour ses deux acteurs principaux, Will Smith, égal à lui même (très fort, j'adore) et la divine Charlize Theron qui est quand même une des plus belles femmes de cette planète (Philippell ne me contredira pas...). Mon dieu qu'elle est belle ! Le duo, déjà constitrué il y a quelques années dans La Légende de Bagger Vance (l'histoire d'un joueur de golf), fonctionne parfaitement bien. L'histoire ne recevra pas l'Oscar du meilleur scénario (pour résumer, un super-héros alcoolique qui va se racheter une conduite) mais on s'en fout, on passe un bon moment avec ce bon film d'action à l'américaine, très efficace.
Idem pour "Mes amis, mes amours". Vu que c'est extrait de l'un des rares livres que j'ai lus (suis pas un grand lecteur, mais Marc Levy, j'aime bien... peut-être par nostalgie d'une certaine Italie qui m'a initié...), ça m'intéressait de le voir. Pas déçu et assez fidèle à l'esprit du livre. Pas un grand film, mais le film se tient essentiellement grâce à Vincent Lindon. Suis pas trop fan de Pacal Elbé mais ça passe. En revanche, Virginie Ledoyen, comme d'habitude, joue toujours aussi faux... mais là aussi on s'en fout vu qu'elle est jolie... Des bons seconds rôles également avec Bernadette Lafont et bien sûr Florence Foresti, très convaincante.  

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Un petit moment de bonheur...