Une recherche s’est penchée sur la qualité de vie des survivants d’un cancer et de leurs conjoints. Sur le long terme : 7 ans.
Alors que les conjoints des survivants rapportent une meilleure santé physique, moins de fatigue et moins de dysfonctionnement cognitif que les survivants, leur santé mentale est autant affectée et dans certains cas leur qualité de vie est davantage affectée que celles des survivants eux-mêmes.
Alors que le même nombre de survivants et de conjoints présentent les symptômes cliniques de dépression (respectivement 22% et 20%), les conjoints suivent moins de psychothérapie comportementale et cognitive (34% vs. 58%).
Ils rapportent également :
- moins de support social,
- moins de “bien-être spirituel”,
- moins de satisfaction par rapport à leur relation de couple
- et plus de solitude que les survivants.
Contrairement aux personnes guéris, ils rapportent peu de “croissance post-traumatique” (changements personnels positifs amenés par l’expérience du cancer).
Une des explications : je m’aperçois, avec mes clients, que les conjoints ne font pas le travail sur soi/remise en cause/changements d’habitudes alimentaire et de vie que font les malades.
Des recherches antérieures avaient également montré que, dans le court terme, les conjoints des gens souffrant de cancer vivent autant d’anxiété, de dépression et de détresse que les malades eux-mêmes.
Les chercheurs croient que leurs résultats sont généralisables aux autres formes de cancer et de traitements.
Source: “Journal of Clinical Oncology”