En vrai grand adorateur du groupe au sein duquel il s’est fait connaître, on pourra dire que j’ai su être patient avant de me plonger dans Diviner. En effet, cela faisait de nombreuses semaines que des singles avaient été publiés en amont de la sortie du tout premier album solo de Hayden Thorpe. Pourtant, je n’avais jamais cliqué une seule fois sur l’un des liens : oui, je voulais pouvoir découvrir sereinement l’album sans la moindre attente et, surtout, sans a priori.
Malgré tout, je n’ai pu m’empêcher de regarder les avis publiés qui, heureusement pour moi, n’en dévoilent pas trop et, comble de chance, me laissaient présager que le retour de l’un des membres de l’un de mes groupes anglais fétiches ne pouvaient pas être une déception.
Bien sûr, à l’annonce de la séparation des Wild Beasts après cinq albums, je savais que les membres choisissaient en réalité de continuer en suivant leurs propres voies. Il s’agissait d’un sentiment partagé de déception mêlée d’excitation, sûr de moi que j’étais.
Au final, nous y voici. Le chanteur Hayden Thorpe – qui est l’un des éléments de mon adoration première de l’album Smother – revient : avec sa voix magique, dans un style tout sauf déroutant (les moments les plus reconnaissables me rappellent certaines chansons du magnifique Present Tense) et pourtant parfaitement personnel, les chansons étant nées entre la Californie et la Cornouailles, sans oublier Londres où il vit dorénavant.
Plus que jamais, je ne peux être objectif avec ce premier album, qui est déjà l’un de mes préférés de l’année. Ai-je donc vraiment besoin d’insister davantage pour que vous l’écoutiez ?
(in Heepro Music, le 07/06/2019)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble