D’un côté, Water Memory était né suite à une année vécue entre le Massachusetts et New York, alors que Mount Vision provient pour sa part d’une période beaucoup plus courte passée en Caroline du Nord. Tout cela, en n’oubliant pas qu’Emily A. Sprague est également une poétesse, d’où l’importance des éléments, des titres, etc. que l’on peut retrouver ici, aussi bien que dans son recueil Ambient Poems (2017-2018)… qui me ferait presque dire que les compilations Selected Ambient Works d’un certain Richard D. James ne sont pas loin !
De même, les brefs morceaux d’ouverture de chaque album, respectivement « Water memory poem » et « Mount vision poem », me font tout de suite penser à un univers que j’ai découvert il y a peu : celui de l’artiste norvégienne Jenny Hval !
Oui, il y a décidément tout, dans la musique – et la poésie – d’Emily A. Sprague, pour me plaire. Je n’en doute pas, je suis seulement en train de commencer à découvrir un tout nouvel univers, parmi les plus magiques ! Et je ne cacherai pas que les morceaux au piano me touchent particulièrement.
(in Heepro Music, le 06/06/2019)
Publicités