Lorsque les États-Unis remportent la première coupe du monde féminine FIFA en 1991, elle est, à dix-neuf ans, la plus jeune joueuse de son équipe. Mia joue en attaque, et se révèle particulièrement efficace. En 1996, les États-Unis organisent les jeux olympiques, et le monde entier découvre Mia Hamm, qui remporte, avec l'équipe féminine des États-Unis, la médaille d'or. Les américains se passionnent pour la compétition, remplissent les stades, et Mia Hamm s'impose comme la star logique de sa sélection. La puissance de sa frappe, comme en attestent ses nombreux coups francs, mais aussi la finesse de sa technique séduisent à la fois les passionnés habituels (essentiellement des hommes), mais aussi de nombreuses personnes qui découvrent véritablement le soccer à ce moment-là. En 1999, elle gagne sa deuxième coupe du monde, organisée cette fois-ci dans son pays natal, comme pour profiter de la vague populaire entrainée par les jeux de 1996. Les États-Unis gagnent la compétition en battant la Chine en finale aux tirs au but. La finale réunit plus de 90 000 personnes dans le Stade Olympique d'Atlanta, un record de spectateurs pour un événement sportif féminin aux États-Unis.
Mia Hamm prend sa retraite à l'âge de trente-deux ans, en 2004, après les jeux olympiques d'Athènes, qu'elle remporte, encore une fois. Avec 158 buts marqués sous le maillot national, elle détient le record de buts marqués pour les États-Unis, que ce soit chez les femmes ou chez les hommes. Elle est nommée, aux côtés de Zidane, Raul ou Ronaldo, dans la liste des meilleurs joueurs de football du vingtième siècle, liste élaborée par... Pelé, en personne.