Quand opter pour une cession de leasing ?
Tout le monde peut conclure un accord de leasing. C'est un financement grâce auquel vous louez la voiture de votre choix, neuve ou d'occasion, pendant une durée généralement comprise entre 12 et 36 mois. Au cours de cette période, vous payez en contrepartie des mensualités auprès de l'organisme prêteur. Mais le locataire peut se retrouver dans l'incapacité de s'acquitter de son engagement.
Une baisse imprévue des revenus peut empêcher le bénéficiaire d'un leasing de payer ses loyers. Une séparation, un divorce, la perte de son permis de conduire ou de son emploi, un projet immobilier constituent autant de raisons également possibles. Le locataire du véhicule peut choisir de mettre fin à son leasing de le retourner au bailleur. Il s'acquitte alors de la somme due et des éventuelles pénalités. C'est une solution peu bénéfique, mais deux autres issues s'offrent à lui.
La première réside dans le rachat de l'auto. Mais cette opération n'est valable qu'à partir du 13e mois après la conclusion du bail. De plus, trouver un particulier intéressé par la reprise du leasing constitue souvent un obstacle. La dernière alternative, la moins onéreuse, consiste à renoncer à céder son contrat de location.
Transmission de leasing, quels avantages ?
Le cédant reste le premier à en tirer profit. Puisqu'il ne paiera plus de mensualités, il réalise des économies. Certains établissements exigent qu'il verse un budget de transfert, mais il est souvent peu élevé. Ainsi, le détenteur du contrat se désengage à moindre coû t. En plus, il peut, plus facilement, conclure une nouvelle location avec option d'achat ou une LLD.
Le nouveau signataire bénéficie, lui aussi, de plusieurs avantages. Il obtient un véhicule en bon état assorti d'un prêt déjà négocié. En fonction de l'auto et des circonstances de la transmission du contrat, il peut profiter d'une aide incitative. Ce bonus se décline généralement sous la forme de kilomètres ou de mois offerts. Par-dessus tout, si un loyer majoré figure dans la convention initiale, il est possible que le repreneur ne s'en acquitte pas, le cédant ayant précédemment rempli ce prérequis.
Une demande de transfert de leasing s'introduit chez le bailleur. Si le déposant dispose déjà d'un client, il le mentionne à l'ouverture du dossier. Le leaseur s'accorde le temps d'évaluer la situation. Il étudie le niveau de solvabilité du repreneur, comme à l'établissement du contrat initial. Après la validation des formalités, le transfert s'exécute. L'ancien automobiliste n'a plus d'obligation à l'égard de l'institution prêteuse.
Si le repreneur suggéré n'est pas retenu par le bailleur, alors c'est lui qui mènera sa quête d'un autre client. Le nouveau bénéficiaire du bail devra présenter certaines pièces au moment de la signature, parmi lesquels une pièce d'identité, son RIB et son dernier avis d'imposition. À ces documents s'ajoutent ses trois dernières fiches de paie. S'il s'agit d'une personne morale, son dernier bilan et son extrait K-bis s'avèrent indispensables.