Lorsque Microsoft a annoncé pour la première fois en 2017 l'installation de Windows Server sur des processeurs Arm, cela semblait être un excellent moyen de proposer des serveurs moins chers, plus petits et moins énergivores. Avec des processeurs de serveur de plus de 200 W et la tendance consistant à installer plusieurs GPU, il est difficile de concilier cela avec des serveurs à faible puissance basés sur Arm.
Toutefois, alors que la fonctionnalité Project Olympus utilisée par Microsoft pour les serveurs x86 et Arm dans Azure est open source et disponible dans le commerce auprès de fabricants divers, Windows Server pour Arm n'est pas disponible en dehors de Microsoft.
Des cartes mères manquantes
L'idée de serveurs Arm existe depuis plusieurs années, mais Intel continue de détenir le marché des serveurs. C'était d'abord le manque de processeurs 64 bits et de performances assez puissantes, puis la nécessité de porter le logiciel et les charges de travail sur la plateforme.
Voici la comparaison entre la technologie x86 et Arm en anglais :
Un nombre croissant d'outils et de charges de travail Linux fonctionnent sur Arm 64. Les performances étaient suffisantes pour Azure. En fait, c'était tellement bon que c'est la performance, plutôt que la puissance ou le coût, qui a motivé Microsoft a adopté Arm.
Développer un serveur
En particulier, Arm fournit une conception de référence de processeur de serveur complète, pas seulement une spécification de processeur, ce qui facilite la création de serveurs N1. Les premiers produits à base de N1 devraient être disponibles à la fin de 2019 ou au début de 2020.
De plus, la nouvelle architecture de processeur est conçue pour les charges de travail de serveurs importantes. Avec un maximum de 128 cœurs dans une CPU, les cœurs nécessitent une interconnexion plus efficace que l'anneau utilisé auparavant. Avec N1, les cœurs sont maintenant directement interconnectés dans un maillage. Cela signifie que vous pouvez avoir la moitié du CPU dédiée à une tâche et l'autre à une autre.