Dans la France occupée, l’Allemagne a promulgué des lois restreignant la possibilité qu’avaient les femmes de travailler. Cela n’a pas empêché certaines d’entre elles, comme Madeleine Verly, employée d’une compagnie ferroviaire, non seulement de conserver son emploi, mais aussi de s’en servir pour aider la Résistance. La Seconde Guerre mondiale a bouleversée la vie des femmes sur le plan émotionnel. Pour les femmes victimes de la domination nazie, la crainte de la déportation, de l’emprisonnement et de la mort faisait partie du quotidien. D’autres, loin du conflit, vivaient avec une inquiétude constante dans l’attente de nouvelles de leurs proches, souhaitant désespérément qu’ils reviennent sains et saufs. Ces femmes de guerre ont vécu des expériences tragiques. Comme l’artiste allemande Oda Schottmueller, exécutée pour avoir critiqué le régime nazi. Les lettres de Marianne Golz-Goldlust sont de puissants témoignages de première main de son séjour en prison, en attente de sa mise à mort pour avoir aidé des membres de la communauté juive à fuir clandestinement la Tchécoslovaquie.
Toutes ces femmes ont laissé leur empreinte durant cette période de guerre effroyable. L'exposition, au travers de récits, d'objets d'époques, retrace ces destins, en reconnaissance de leur force. S’il n’y a pas eu de divine surprise, ce scrutin européen a néanmoins été émaillé de quelques petits coups de théâtre. Les deux principaux sont la participation et la percée des écologistes. Les deux sont liés. Les jeunes sont allés voter et ils ont...