Suite à son premier album Prender El Alma, publié en 2015 déjà sur le label argentin ZZK, le Franco-équatorien Nicola Cruz débarquait en début d’année avec une seconde œuvre qu’il a intitulée Siku.
Sa musique est issue d’un métissage culturelle dont il est à la source parce qu’il va puiser dans des styles venus de différents horizons. Que ce soient bien entendu des rythmes et percussions latino-américains (cumbia, samba), du jazz, de l’électronique et même, ce qui montre à quel point la musique n’a pas de frontières : des influences venues de l’Inde et du Mali côtoient avec bonheur les Andes !
Plusieurs collaborateurs viennent lui prêter main-forte, à la musique ou au chant : l’Argentin Esteban Valdivia, le duo colombien-suédois Minük ainsi que le Brésilien Castello Branco et le Portugais Marcio Pinto, sans oublier un certain Chato !
Bien sûr, il sera aisé de commencer par dire que sa musique rappelle, un peu, celle de Nicolas Jaar (new-yorkais mais né de parents chiliens) ou, davantage, de l’Argentin Chancha Vía Circuito. Pourtant, une fois ces comparaisons établies, on se rend vite compte que Nicola Cruz évolue dans son propre univers.
Cela faisait un moment que je connaissais Nicola Cruz, car depuis 2015, il avait également publié plusieurs EPs que j’avais pu écouter rapidement. Malgré tout, ma toute première écoute de Siku m’a d’abord laissé sur ma faim et j’ai presque failli laisser tomber… Heureusement, j’ai persévéré – comme cela est parfois nécessaire – et depuis je me délecte des onze chansons sans la moindre baisse d’intérêt. À ce rythme, il sera à coup sûr l’un de mes albums fétiches de l’année !
(in Heepro Music, le 05/06/2019)
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