Il photographie les rues de la ville vides ou avec quelques rares passants, la nature, et fait de nombreux portraits de sa femme, en particulier des surimpressions de son corps et de paysages ruraux. Plus tard, revenu à Chicago, il dira "Cela m’a pris deux ou trois ans pour me sortir la France de la tête".
Avant de l’être au musée Granet d’Aix-en-Provence, ces photographies ont d’abord été exposées en 2017 à la MEP puis au Musée de la Photographie de Charleroi.
Les visiteurs, qu’ils soient Aixois ou de passage, sont ravis de découvrir la ville d’Aix au cours des années 1950, à travers ces 90 clichés, vieilles rues étroites et leurs boutiques modestes, où le photographe joue avec l’ombre et la lumière ou la nuit sur le cours Mitrabeau ou le jardin de sa maison.
A l’entrée de l’exposition, un ingénieux système tactile permet de voir une quinzaine de photos de Callahan et de leur superposer les vues actuelles des mêmes lieux en couleur.
Harry Callahan, French Archives, Aix-en-Provence, 1957-1958
Jusqu’au 21 juillet prochain
Musée Granet
Place Saint-Jean-de-Malte
13100 Aix-en-Provenc
Tél: 04 42 52 88 32 Elle n’est pas forcément là où l’attendaient certains. Les premiers résultats des élections européennes tombent peu à peu pour ceux qui ont évidemment commencé à voter dès ce vendredi... ...Et les vainqueurs sont… les Travaillistes! Enfin, les...