Le populisme n'est pas la pensée du peuple, impulsée par le peuple pour le propulser.Le populisme expliqué à mon chien !
Le populisme expliqué à mon chien !https://www.lejournaldepersonne.com/2019/06/le-populisme-explique-a-mon-chien/ #populismeLe populisme n'est pas la pensée du peuple, impulsée par le peuple pour le propulser.Non ! C'est la pensée qui a la volonté et l'ambition de vider le peuple de toute pensée... de l'en-dispenser.Des noms de renom donnent à penser : Trump, Bolsonaro ou Salvini pratiquent en effet cette pêche au gros, pour amadouer la bête et la mettre derrière les barreaux.C'est la pensée d'en haut qui instrumentalise la pensée d'en bas pour l'empêcher de penser à autre chose qu'à ses oripeaux ou son drapeau.Ce qu'on voit, c'est le haut qui encense le bas pour qu'il opte pour le bon combat, celui qui le fait se dépenser sans compter et croire qu'il va se hisser très haut... Qui peut croire un instant qu'un Trump ou un Boslonaro ou un Salvini se saignent pour les couches populaires ? Qu'ils ne supportent pas l'élite et lui préfèrent l'âme vulgaire ? Que c'est pour notre état de santé qu'ils nous font avaler les pilules les plus amères ?N'ont-ils pas plutôt trouvé le moyen le plus malicieux, le plus vicieux pour dominer le peuple et le rendre moins judicieux ?Il suffit d'avoir 1 gramme de matière grise en bon état de fonctionnement pour se rendre à l'évidence que tous ces populistes sont de redoutables hommes d'affaires qui ont compris que les meilleurs économes sont avant tout des meneurs d'hommes. Tous les Fox on the Box ! Assis ! Pas couché ! Au pied ! Que pour avoir le pouvoir il faut avoir ceux qui ne l'ont pas, devenir leur miroir déterminant et réfléchissant. C'est loin d'être vague, c'est très précis comme mode d'appropriation ou de désappropriation pour que la masse soit à la masse : Il faut un récit qui change la vie et l'état d'esprit... un récit rudimentaire puis identitaire et enfin salutaire pour que le bas puisse s'estimer capable d'accéder au plus haut degré de la réalisation de soi et du pour soi comme diraient les philosophes rois.
Publiée par Lejournal Depersonne sur Dimanche 2 juin 2019
Non ! C'est la pensée qui a la volonté et l'ambition de vider le peuple de toute pensée... de l'en-dispenser.
Des noms de renom donnent à penser : Trump, Bolsonaro ou Salvini pratiquent en effet cette pêche au gros, pour amadouer la bête et la mettre derrière les barreaux.
C'est la pensée d'en haut qui instrumentalise la pensée d'en bas pour l'empêcher de penser à autre chose qu'à ses oripeaux ou son drapeau.
Ce qu'on voit, c'est le haut qui encense le bas pour qu'il opte pour le bon combat, celui qui le fait se dépenser sans compter et croire qu'il va se hisser très haut...
Qui peut croire un instant qu'un Trump ou un Boslonaro ou un Salvini se saignent pour les couches populaires ? Qu'ils ne supportent pas l'élite et lui préfèrent l'âme vulgaire ? Que c'est pour notre état de santé qu'ils nous font avaler les pilules les plus amères ?
N'ont-ils pas plutôt trouvé le moyen le plus malicieux, le plus vicieux pour dominer le peuple et le rendre moins judicieux ?
Il suffit d'avoir 1 gramme de matière grise en bon état de fonctionnement pour se rendre à l'évidence que tous ces populistes sont de redoutables hommes d'affaires qui ont compris que les meilleurs économes sont avant tout des meneurs d'hommes. Tous les Fox on the Box ! Assis ! Pas couché ! Au pied !
Que pour avoir le pouvoir il faut avoir ceux qui ne l'ont pas, devenir leur miroir déterminant et réfléchissant. C'est loin d'être vague, c'est très précis comme mode d'appropriation ou de désappropriation pour que la masse soit à la masse :
Il faut un récit qui change la vie et l'état d'esprit... un récit rudimentaire puis identitaire et enfin salutaire pour que le bas puisse s'estimer capable d'accéder au plus haut degré de la réalisation de soi et du pour soi comme diraient les philosophes rois.
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