Depuis le XIXe siècle, les impacts écologiques de l’air industriel sont étudiés par les scientifiques (économistes, météorologues, écologues…), "Le temps du monde fini commence" écrivait déjà le philosophe Paul Valéry en 1931 dans son essai "Regards sur le monde actuel". Ces dernières décennies, les différents rapports du GIEC ont validé la thèse que l’Homme était bien responsable d’un réchauffement climatique pouvant avoir des conséquences désastreuses. Ce que le secrétaire général de l’ONU a qualifié en septembre 2018 de "menace existentielle". Pourtant, après la très médiatique COP 21 organisée à Paris en 2015, un record d’émission de gaz à effet de serre a été atteint en France en 2017. Alors, concrètement quels sont les risques majeurs auxquels les populations de la planète pourraient être ou sont déjà confrontés face au réchauffement climatique dans les décennies à venir ?
Si la communauté internationale n’arrive pas à maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°, la montée des océans, due à la fonte des glaces, viendrait tout d’abord recouvrir complètement des îles du Pacifique comme les Maldives. Jusqu’à 20 000 îles seraient menacées d’après une étude menée en 2014 par le CNRS. S’ensuivrait l’inondation de grandes villes de bord de mer comme New York, Tokyo ou Amsterdam.
Les phénomènes météorologiques extrêmes sont déjà plus intenses depuis plusieurs années. Les cyclones et ouragans pourraient encore se démultiplier et se renforcer avec tous les risques sanitaires et environnementaux que ça engagerait dans le monde. De plus, le réchauffement global de la planète générera des périodes de froid polaire dont l’Europe sera impactée. Bien sûr il aura comme conséquence du réchauffement des étés plus chauds voir plus long avec de nouvelles régions de la planète qui deviendront difficilement vivables par rapport à aujourd’hui.
Les individus fragiles comme les bébés, les personnes âgés ou atteints de certaines affections sont les premières victimes potentielles de ces hausses de températures. On sait aussi que la pollution aux particules fines augmente les risques de morts prématurés de cette partie de la population. En France, cette pollution qui serait générée en grande partie par des énergies carbonées comme le diesel ferait déjà 48 000 morts par an, particulièrement dans des zones urbaines.
Les conséquences du dérèglement sont encore nombreuses : augmentation de la fréquence des feux de forêt, démultiplication des réfugiés climatiques et de l’extrême pauvreté dans le monde, recrudescence des maladies, risque de pandémies, disparition d’espèces ou de populations animales et l’acidification des océans.
Des impacts phénoménaux aux conséquences à la fois économiques et sociaux résulteraient donc de tels changements et le monde connaîtrait sans nul doute avec cela une augmentation importante des conflits armés. Selon certains scientifiques, si les sociétés ne s’engagent pas dans une réelle transition écologique rapidement elles pourraient même connaître un effondrement qui enverrait celles et ceux qui arriveraient à s’y adapter à une vie plus rudimentaire.
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