Et si les luttes se passaient encore dans les entreprises et non sur les rond-points ?

On va tout péter, c'est pour la bonne Creuse !

Pour faire écho à l'article de Libération qui nous rappelle le parcours du réalisateur Lech Kowalski, le plus punk des polonais. Il faut dire que la punkitude ne semble pas très à la mode en Pologne ces dernières années. Et pourtant, loin des médias officiels, la Pologne aussi a certainement envie de se débarasser de ce carcan entre religon et libéralisme. On a au moins Lech Kowalski et Robert Biedron pour cet espoir là...

De retour en Creuse

Un documentaire pour montrer les ravages du capitalisme, ça ne serait pas une nouveauté. Mais un documentaire sur des ouvriers qui ont tout perdu et qui n'ont plus rien à perdre, c'est potentiellement source d'espoir et source d'exemples pour de nombreux autres.

Là où le documentaire nous donne encore plus à voir de la réalité de ces ouvriers, c'est qu'ils accompagnent le film sur la Croisette. Et le choc des deux mondes est encore plus d'actualité. Même si le festival de Cannes a ses Off et ses festivals dans le festival; aller à Cannes, c'est quelques chose !

D'ailleurs, on ne s'y trompe pas, nos CRS surentrainés sur les Gilets jaunes, les attendent de pieds fermes !

Cannes sans les strass et les paillettes

Ce n'est pas Barcelone en 36, mais le bleu de travail à Cannes c'est quand même un peu plus la vraie vie que le botox et les rolex. Et si vous prenez un peu de temps pour regarder l'interview de Lech Kovalski et des ouvriers de GMS, vous verez qu'il y a palme et palme, il y a du lourd...Ce film c'est aussi une amitié de deux ans, bien loin des pseudo états des lieux de la France, entre Kahn et Depardon.

Sans spolier la fin mais les lettres de licenciement ont bien été envoyés et les aides du gouvernement ne sont jamais arrivées comme à chaque fois... La lutte n'est pas finie.

Donc ajoutez à votre liste des films à voir : On va tout péter ! Il y a urgence sociale...