Dès l'introduction de son livre, L'envie d'y croire, Éliette Abécassis annonce la couleur: Le tyran GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) séduit la foule par ses multiples divertissements pour mieux l'asservir.
Et elle n'est guère plus tendre à l'égard des multiples réseaux sociaux... et autres smart-phones auxquels elle reconnaît être elle-même accro.
Pour ne pas faire bonne mesure, elle accuse donc l'd' hypercapitalisme ou le capitalisme numérique d'être responsables de cette (en référence au célèbre servitude volontaire Étienne de la Boétie) et des comportements déshumanisés qui en résultent.
Peut-être confond-elle les effets avec les causes, alors qu'elle les donne pourtant elle-même: le déclin des religions (et le vide spirituel qu'ainsi elles ont laissé) et la crise des valeurs.
Alors, par exemples:
- elle préconise delire : le livre ouvre les esprits à une forme de contestation qui ne laisse personne indemne
Et elle conclut:
Aujourd'hui, plus qu'hier, pour renouer avec l'humain perdu dans la technique, il faut retrouver le chemin du sens. Nous avons besoin d'une éthique fondée sur la responsabilité, qui n'est pas simple à mettre en oeuvre, mais qui dépend de chacun de nous, des hommes. Et qui sera notre chemin si nous choisissons d'y croire.Francis Richard
L'envie d'y croire, Éliette Abécassis, 216 pages, Albin Michel
Livres précédents d'Éliette Abécassis chez Flammarion:
Chez Albin Michel:
Et te voici permise à tout homme (2011)
Le palimpseste d'Archimède (2013)
Le maître du Talmud (2018)