Dans quelques jours, le plus grand événement du football féminin sera organisé par la France. L'engouement généré par la Coupe du Monde explique sûrement la médiatisation accrue des joueuses sur ces derniers mois. Un village avec diverses activités sillonne le pays pour en parler. Des rencontres entre des célébrités diffusées en direct à la télévision incluent des féminines dans leurs effectifs. Les bons résultats du meilleur club du monde: l'Olympique Lyonnais, créent un rayonnement européen et une renommée mondiale du football féminin français. Le 28 avril lors d'Amiens - Strasbourg , Stéphanie Frappart sera la première femme à officier en Ligue 1 masculine en tant qu'arbitre centrale. Corine Diacre, la sélectionneur de l'équipe de France était entraîneur d'un club masculin de Ligue 2 auparavant. Des résultats sont visibles et une bonne performance de l'équipe de France de football féminine créerait un essor sans précédent dans ce sport. Malgré des fusions en nombre et une médiatisation plus accrue, le développement du football féminin a encore beaucoup de travail. Le premier problème majeur est le manque d'indépendance financière des joueuses. En effet sur les deux premières divisions 90% des footballeuses ne vivent pas de leur passion, nombreuses sont celles qui allient le sport et les études ou encore le sport et le travail. Des journées très remplies qui empêchent les joueuses d'être à leur meilleur niveau en permanence. Ensuite, la Fédération Française de Football semble oublier les petits clubs à l'origine de ce sport. Le club de l'ESAP Metz a affronté le club professionnel du LOSC au mois de janvier, en raison de terrains impraticables la rencontre a du être reportée à plusieurs reprises. La FFF voulait placer ce match un mercredi soir occultant le fait que les joueuses de Metz travaillaient et ne pouvaient donc se rendre à Lille. Un autre exemple est celui du manque d'aides. Suite à une rencontre annulée pour des raisons météos, les clubs ne sont pas remboursés par la Fédération des frais engagés (déplacements, hôtels...). Dans une structure professionnelle cet impact est moindre comparé à une structure amatrice. Comptant chaque euros les clubs amateurs subissent des pertes considérables dans cette situation.
Finalement, le football féminin est pour beaucoup un effet de mode. Les personnes y investissent ou participent car c'est un milieu en plein essor. Cela créé un manque de compétence criant de la part de certains clubs ou éducateurs à n'importe quel niveau. En France, l'Olympique Lyonnais semble ne pas avoir de concurrence. Le PSG essaye de mettre les moyens mais pas suffisamment ou bien pas assez intelligemment. Bien que le niveau se resserre au milieu de tableau de D1, l'écart reste très important entre le mastodonte lyonnais et les autres écuries tuant le suspens du championnat. Tous ces points doivent être réglés afin que le football féminin puisse jouir pleinement de sa notoriété naissante. Elle n’est pas forcément là où l’attendaient certains. Les premiers résultats des élections européennes tombent peu à peu pour ceux qui ont évidemment commencé à voter dès ce vendredi... ...Et les vainqueurs sont… les Travaillistes! Enfin, les...