Liens Bidirectionnels et Rétroactions entre Comportement Social et Génome
La majorité des tentatives de d’établissement de liens entre variation comportementale et architecture génomique se font directement par l’étude des fondements entre polymorphismes sociaux (flèche continue) ou indirectement par l’identification des voies de signalisation développementales et physiologiques impliquant des phénotypes sociaux déterminés (flèches brisées noires). Cependant, les variations des systèmes sociaux ou reproductifs influencent aussi des facteurs démographiques comme la taille de la population (Ne) par le truchement de la variation en sex-ratio opérationnel, la structures des âges, et le biais de reproduction. Ces différences démographiques peuvent, à leur tour, influencer le génome par l’altération de processus génétiques (comme les taux de recombinaison par exemple) ou les caractéristiques de l’architecture génomique (flèches brisées rouges). Le comportement social et la démographie sont influencés par l’environnement, à la fois social et écologiques, comme indiqué dans la boîte rectangulaire définie par des lignes pointillées.
Bien que le comportement social présente un caractère génétique fort, il peut aussi résulter en une sélection sur la structure et fonction du génome, influençant se faisant l’évolution du génome en tant que tel. Ici, nous explorons les liens bidirectionnels entre comportement social et architecture génomique en prenant en compte le comportement social / ou reproductif parmi les populations (polymorphismes sociaux) et parmi les espèces étroitement liées. Nous proposons que le comportement social peut influencer l’architecture génomique par des changements démographiques mus par la vie en société. Nous établissons des lignes directrices permettant d’exploiter la structure et la fonction génomiques à différentes niveaux (variations régulatrices versus variations structurelles) d’une perspective de biologie moléculaire et de génétique des populations dans un contexte écologique. Dustin R. Rubenstein, et al, dans Trends in Ecology & Evolution, publication en ligne en avant-première, 24 mai 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ